Algérie Foot – Depuis son arrivée à la tête de l’équipe d’Algérie, Vladimir Petkovic découvre peu à peu la pression particulière qui entoure les Fennecs.
L’ancien sélectionneur de la Suisse, connu pour son calme et sa rigueur, fait face à un environnement où l’exigence des supporters et de l’opinion publique est immense. Les résultats, même positifs sur le plan comptable, ne suffisent pas toujours à apaiser les critiques, tant les attentes autour de l’équipe nationale sont élevées.
Selon les révélations du journaliste Mohamed Chikhi, le technicien bosniaque a récemment eu une discussion franche avec Walid Sadi, président de la Fédération Algérienne de Football (FAF). Lors de cette réunion, Petkovic a tenu un discours direct, démontrant sa lucidité face au contexte actuel. « Si vous pensez que le problème est en moi, je suis prêt à partir », a-il confié à Sadi, selon Chikhi.
Cette déclaration traduit à la fois la conscience de Petkovic quant à la pression qui pèse sur ses épaules, mais aussi sa volonté de clarifier sa position. Le coach refuse d’être un frein à l’évolution des Verts et se dit prêt à assumer pleinement ses responsabilités, quitte à laisser sa place si la fédération estime qu’il n’est pas l’homme de la situation.
Ce discours témoigne également d’une forme de confiance : Petkovic croit en son projet et en sa méthode de travail, mais il veut s’assurer que la direction fédérale lui accorde son soutien total. Dans un climat marqué par les critiques après certaines prestations jugées décevantes, cette sortie pourrait aussi être interprétée comme une manière d’appeler à l’unité et à la sérénité autour de la sélection.
Les prochains rendez-vous des Fennecs, décisifs pour les éliminatoires du Mondial 2026, permettront de mesurer non seulement la solidité du projet de Petkovic, mais aussi la capacité du staff et de la FAF à maintenir la cohésion dans un contexte où chaque détail est scruté.
Lire également :
City : Guardiola donne des nouvelles peu rassurantes sur Ait Nouri
