Algérie Foot– Le choc entre la Guinée et l’Algérie, disputé à Casablanca dans le cadre de la huitième journée des éliminatoires de la Coupe du monde, a accouché d’un nul 0-0 riche en intensité mais pauvre en réalisations. Pourtant, l’Algérie a eu une occasion en or, par le biais de Amoura, dès le premier quart d’heure, et elle aurait pu changer le destin du match.
À la 13e minute, Mohamed Amoura, lancé en profondeur, s’est retrouvé seul face au gardien guinéen. L’attaquant de l’Union Saint-Gilloise avait tout le temps et l’espace pour ajuster sa frappe. À sa gauche, Saïd Benrahma, parfaitement démarqué, attendait le ballon pour conclure dans le but vide. Mais Amoura a choisi de jouer sa carte personnelle. Son tir, trop précipité, n’a pas trouvé le cadre, au grand désarroi de ses coéquipiers et du staff technique.
Cette action manquée restera comme le tournant du match. Car dans un affrontement aussi fermé et disputé, chaque opportunité franche pèse lourd. L’Algérie, malgré sa domination par séquences, n’a jamais réussi à concrétiser ses temps forts, et cette occasion ratée illustre les difficultés d’efficacité offensive qui accompagnent les Fennecs depuis plusieurs mois.
Amoura, pourtant réputé pour sa vitesse et son sang-froid devant le but, a semblé hésiter entre la frappe et la passe. Son choix malheureux de jouer en solitaire nourrit déjà les débats parmi les supporters : fallait-il tenter sa chance ou servir Benrahma pour une solution plus simple ? Dans les éliminatoires, où la marge d’erreur est infime, ces détails peuvent décider d’une qualification.
La Guinée, de son côté, a su profiter de ce répit pour rester solide défensivement et croire en ses chances. Les hommes de Kaba Duarte, disciplinés et bien en place, ont contenu les assauts algériens et se sont même procuré quelques opportunités. Mais eux aussi ont manqué de tranchant dans la surface adverse.
À l’issue de la rencontre, le nul blanc reflète un équilibre global, mais l’Algérie peut nourrir des regrets. Cette action d’Amoura restera dans les mémoires comme l’occasion d’or qui aurait pu libérer les Fennecs et changer le cours de la partie.
Reste que l’équipe de Vladimir Petkovic garde son destin en main pour la qualification. Mais pour espérer s’imposer lors des prochaines échéances, elle devra retrouver le réalisme qui a fait sa force par le passé et éviter de laisser filer de telles occasions.
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