Algérie Foot – La JS Kabylie (JSK) exige 180 000 euros pour libérer Ivan Ignatev, écarté du groupe et proche d’un départ cet été.
Alors que l’effectif de la JS Kabylie (JSK) est en pleine recomposition avant l’exercice 2025/2026, un dossier sensible agite les coulisses du club : celui d’Ivan Ignatev. L’attaquant russe, recruté lors du précédent mercato, ne fait pas partie du groupe actuellement en stage en Turquie, une absence révélatrice d’un départ imminent. Et pour cause : la direction de la JSK réclame pas moins de 180 000 euros pour libérer le joueur.
Ce montant, jugé cohérent au regard du statut du joueur et de l’investissement initial, constitue désormais le principal obstacle à son transfert. Si plusieurs formations auraient manifesté un intérêt, aucune n’a, pour l’heure, accepté de satisfaire les exigences financières des Canaris. En attendant, Ignatev est maintenu à l’écart, en dehors du projet sportif de l’entraîneur Josef Zinnbauer.
Ce cas n’est pas isolé. En parallèle, la JSK a refermé un autre dossier : celui du défenseur ivoirien Jean-Charles Ahoua. Longtemps annoncé comme une recrue prioritaire pour renforcer l’axe central, le joueur ne rejoindra finalement pas la Kabylie. Selon le média algérien Echourouk, relayant les propos de son agent Zambro Traoré, les négociations ont officiellement échoué. « Les discussions avec la JSK ont cessé, il n’a signé aucun contrat électronique », a-t-il précisé. Le Simba SC, club propriétaire du joueur, réclamait 1 million de dollars pour le céder, une somme jugée totalement disproportionnée par la direction kabyle.
Face à ces blocages, la JSK montre une nouvelle fois sa volonté de gérer ses ressources avec prudence. Le président et son staff technique entendent construire une équipe compétitive sans pour autant céder à la pression ou aux exigences excessives du marché. Le recrutement de profils plus abordables, locaux ou issus du continent africain, semble désormais privilégié.
Dans le dossier Ignatev, tout reste possible, mais la JSK ne compte faire aucun cadeau. Si un club veut s’attacher les services de l’attaquant russe, il devra payer le prix. Sinon, le joueur pourrait rester en tribunes jusqu’à la fin de son contrat ou négocier un départ à l’amiable. Une chose est sûre : en cette intersaison, la rigueur économique semble avoir pris le pas sur les coups d’éclat.
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