Algérie Foot – L’arrivée d’Aubameyang à l’OM fragilise Amine Gouiri, inquiétant sérieusement l’équipe d’Algérie à l’approche de la CAN 2025 au Maroc.
C’est désormais acté : Pierre-Emerick Aubameyang va poursuivre sa carrière à l’Olympique de Marseille. L’attaquant gabonais, libre depuis son départ de Chelsea, a trouvé un accord avec le club phocéen jusqu’en juin 2027. Un choix fort, motivé par la confiance du président Longoria, de Mehdi Benatia, mais aussi par le projet ambitieux mené par Roberto De Zerbi. Alors que plusieurs clubs saoudiens lui proposaient des conditions salariales astronomiques, Aubameyang a préféré l’exigence de la Ligue 1 et la perspective de disputer la Ligue des champions.
Mais cette signature, aussi prestigieuse soit-elle, n’est pas sans conséquence pour d’autres joueurs, à commencer par l’international algérien Amine Gouiri. Depuis son arrivée à Marseille, l’ancien Rennais avait progressivement gagné du galon, au point de s’imposer comme un titulaire en puissance sous les ordres de De Zerbi durant la préparation estivale. Son profil technique et sa polyvalence plaisaient beaucoup à l’entraîneur italien, qui semblait lui faire une vraie place dans son schéma offensif.
L’arrivée d’Aubameyang change la donne. Expérimenté, efficace et redoutable dans la surface, l’ex-attaquant d’Arsenal a tout du numéro 9 titulaire en puissance, ce qui relègue automatiquement Gouiri dans une situation d’incertitude. Le risque de voir le joueur formé à Lyon perdre du temps de jeu est réel, d’autant plus que Marseille évoluera sur plusieurs tableaux cette saison, et que la rotation sera cruciale.
Du côté de l’équipe d’Algérie, cette nouvelle fait grincer des dents. Vladimir Petkovic, qui comptait sur Gouiri comme l’un des fers de lance de son attaque pour la CAN 2025 au Maroc, voit d’un très mauvais œil cette évolution. À quelques mois seulement du coup d’envoi de la compétition continentale, il était impératif pour le sélectionneur que ses cadres soient en rythme et en pleine confiance. Une mise à l’écart progressive de Gouiri au profit d’Aubameyang pourrait donc fragiliser l’équilibre offensif des Fennecs.
Dans les prochaines semaines, la gestion de ce duo par De Zerbi sera scrutée avec attention à Alger. Pour Petkovic, le scénario idéal serait une cohabitation offensive, mais le football de haut niveau impose des choix. Et l’Algérie craint aujourd’hui que celui-ci se fasse au détriment de l’un de ses talents les plus prometteurs.
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