Algérie Foot– Une nouvelle crise vient d’éclater entre l’Algérie et la Confédération africaine de football (CAF). À moins de deux mois du choc face à la Guinée, comptant pour la 8e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, aucun lieu ni horaire n’a encore été officialisé par l’instance dirigeante du football africain. Une situation incompréhensible qui suscite colère et interrogations dans les rangs algériens.
L’équipe nationale algérienne, qui trône en tête du groupe G avec 15 points en six matchs, devait se préparer dans les meilleures conditions possibles à ses deux prochaines rencontres cruciales : d’abord face au Botswana, puis contre la Guinée. La Fédération algérienne a déjà pris les devants en fixant le duel contre le Botswana le 5 septembre au stade Hocine-Aït Ahmed de Tizi Ouzou, fort du soutien populaire que les Verts y ont connu.
Mais pour le déplacement en Guinée, c’est l’incertitude totale. La CAF, qui exige normalement que tous les détails logistiques soient fixés au moins 60 jours avant les matchs, n’a toujours pas tranché. Et pour cause : le stade de Conakry, jugé non conforme aux normes de sécurité, est en plein chantier de réhabilitation, sans garantie d’être prêt à temps.
Des médias guinéens rapportent d’ailleurs que les travaux accusent du retard, rendant peu probable la tenue du match à Conakry. Des alternatives comme le stade Alassane Ouattara à Abidjan, en Côte d’Ivoire, sont évoquées, sans confirmation officielle. Ce flou fait naître un sentiment de deux poids, deux mesures chez les supporters algériens.
Ce n’est pas la première fois que la CAF est accusée de laxisme lorsqu’il s’agit des adversaires de l’Algérie. Déjà lors de précédentes rencontres, comme contre le Mozambique ou l’Ouganda, des stades initialement non homologués ont été autorisés à la dernière minute.
Autre épisode controversé : lors du match face au Botswana au mois de Ramadan, la CAF avait imposé une programmation en pleine journée, invoquant une panne d’éclairage, alors que ce même stade a ensuite accueilli un match nocturne quelques semaines plus tard.
Pour de nombreux observateurs, ces décisions répétées soulèvent des soupçons de traitement défavorable envers l’Algérie. À l’approche d’échéances majeures, ce manque de clarté ne fait qu’alimenter la frustration d’un public qui attend plus de rigueur de la part de la CAF.
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