Algérie Foot – Saïd Benrahma, l’attaquant de l’équipe d’Algérie, revient sur son enfance difficile et rend hommage à sa mère courageuse.
Loin des projecteurs des grands stades et du confort de sa vie actuelle en Arabie Saoudite, Saïd Benrahma, aujourd’hui numéro 10 de l’équipe nationale algérienne et joueur du club saoudien NEON FC, revient sur un parcours marqué par les sacrifices, l’exil et une force intérieure héritée de sa mère.
Dans une déclaration poignante, l’international algérien a confié : « J’ai six sœurs et un frère. On a quitté l’Algérie sans mon père, avec peu de moyens. Les autres se moquaient de moi parce que je ne parlais pas français. Ma mère a tout fait pour m’aider. Si j’ai supporté tout ça, c’est seulement grâce à elle. »
Arrivé très jeune en France, le natif d’Aïn Témouchent a dû s’adapter à un nouvel environnement hostile, où la barrière de la langue et les moqueries ont vite mis à l’épreuve sa détermination. Mais Benrahma n’a jamais cédé. Il a trouvé en sa mère un pilier inébranlable, une femme qui, seule, a su protéger, nourrir et encourager une fratrie nombreuse dans un contexte difficile. Elle a été, selon ses mots, la clé de son endurance et de sa résilience.
Aujourd’hui, à 29 ans, l’ancien joueur de Brentford et de West Ham est bien plus qu’un simple footballeur. Il est un symbole d’abnégation pour toute une génération algérienne issue de l’émigration. Son transfert à NEON FC, dans le cadre d’un projet sportif ambitieux porté par l’Arabie Saoudite, n’a en rien altéré son implication avec les Fennecs. Sur le terrain, Benrahma continue d’assumer son rôle de meneur, avec l’envie de toujours rendre fière cette mère qui a tout sacrifié pour lui.
Au-delà du football, c’est une leçon de vie qu’offre Saïd Benrahma, rappelant que derrière chaque succès éclatant, il y a souvent un parcours invisible, jalonné d’humiliations surmontées, de nuits d’insomnie et de bras tendus. Son témoignage, d’une sincérité rare dans le monde ultra-médiatisé du football, résonne comme un hommage vibrant aux mères seules, aux enfants déracinés, et à tous ceux qui, comme lui, n’ont jamais cessé d’y croire.
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