Algérie Foot – Polémique infondée au Maroc : la Tunisie et la CAF disculpent l’Algérie lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 féminine.
Alors que la Coupe d’Afrique des Nations féminine 2025 bat son plein au Maroc, une énième tentative de manipulation médiatique a été déjouée. Cette fois-ci, c’est l’adjoint du sélectionneur tunisien qui est monté au créneau pour rétablir la vérité, après des accusations infondées visant l’équipe nationale féminine algérienne.
En cause : une polémique artificielle déclenchée par des médias marocains, accusant la délégation algérienne d’avoir volontairement masqué les logos et sponsors marocains sur le banc de touche lors du match contre le Botswana. Ces allégations, fortement relayées sur les réseaux sociaux, avaient pour but évident de détourner l’attention d’un embarras plus profond pour les autorités marocaines : la diffusion officielle d’une carte du Maroc sans le Sahara occidental, imposée par la Confédération africaine de football (CAF) elle-même.
Face au tumulte, l’adjoint tunisien concerné par une situation similaire a brisé le silence :
« J’ai enlevé le scotch car ce n’était pas esthétique. La CAF m’a appelé pour dire que c’est elle qui l’avait mis. Je n’ai jamais visé nos frères algériens. »
Ce témoignage, limpide, met à mal les accusations portées contre l’Algérie. Il confirme que les masquages visibles sur les bancs de touche ne relevaient ni d’une décision des Fennecs, ni d’un geste politique, mais bien d’une directive logistique du comité d’organisation, en lien avec les règlements de la CAF. D’ailleurs, le banc du Botswana était également concerné, un détail volontairement omis par les médias marocains.
En réalité, cette agitation médiatique semble surtout cacher l’inconfort du Maroc vis-à-vis de la carte officielle du royaume, telle que reconnue par l’ONU, que la CAF impose sur tous les visuels officiels. Cette carte, sans le Sahara occidental, est diffusée quotidiennement sur les chaînes marocaines, au grand dam du palais royal.
Plutôt que d’assumer cette réalité diplomatique, certains cercles ont donc préféré instrumentaliser la présence algérienne, transformant un simple détail logistique en affaire d’État. Mais cette tentative a échoué, comme souvent, face à la rigueur des faits.
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