Algérie Foot – Écarté par le Roi du Maroc pour son soutien à la Palestine, Ziyech voit sa carrière sombrer dans l’incertitude.
Libre de tout contrat, Hakim Ziyech peine sérieusement à relancer sa carrière. Alors que ses agents l’ont proposé au club turc Beşiktaş, ce dernier a purement et simplement décliné l’offre, selon le média Tekvim. Malgré son passé prestigieux en Europe, notamment avec l’Ajax Amsterdam et Chelsea, l’international marocain de 32 ans ne semble plus séduire sur le marché, y compris dans des championnats souvent ouverts aux profils expérimentés.
Mais derrière ce rejet sportif, certains observateurs avancent une explication plus profonde. Depuis son éviction de l’équipe nationale du Maroc, écarté par décision politique en haut lieu – sur ordre du Roi Mohammed VI, selon des sources bien informées –, Ziyech ne semble plus avoir retrouvé ni la concentration ni l’équilibre qui faisaient sa force. Le principal reproche à son encontre : son soutien public à la cause palestinienne, jugé incompatible avec la ligne diplomatique actuelle du Royaume. Un soutien qui, pour beaucoup, lui a coûté sa place chez les Lions de l’Atlas… et une partie de son âme de compétiteur.
Sur le terrain, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Après un passage mitigé à Galatasaray (8 buts en 34 matchs), son aventure au Qatar avec Al-Duhail s’est révélée encore plus décevante : un seul but en 13 apparitions, puis une rupture de contrat prématurée. Cette descente progressive semble illustrer une perte de repères autant sportive que mentale.
Le refus de Beşiktaş vient donc confirmer un constat inquiétant : Ziyech n’est plus une priorité, même dans des clubs en reconstruction. Le joueur, autrefois salué pour sa vision du jeu et sa précision technique, erre désormais sans cap. Aucune piste sérieuse ne semble se dégager pour la suite, malgré quelques contacts annoncés à l’étranger.
En définitive, le déclin de Hakim Ziyech ne semble pas purement lié au football. Écarté de la sélection nationale dans des conditions troubles, isolé de la scène médiatique marocaine, il incarne aujourd’hui une trajectoire brisée entre ambition sportive et engagement personnel.
À 32 ans, celui qui faisait rêver l’Afrique pourrait voir sa carrière s’éteindre dans l’indifférence, sans même l’honneur d’un adieu officiel. Pour beaucoup, le Roi du Maroc a enterré Hakim Ziyech – sportivement et symboliquement.
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