Algérie Foot– Mercredi dernier, lors du match opposant Manchester City au Wydad Casablanca en Coupe du monde des clubs, un événement inattendu a interrompu la rencontre. Un streaker est brusquement entré sur la pelouse du Lincoln Financial Field à Philadelphie, brandissant une banderole au message provocateur : « Morocco, stop killing dogs and cats » (« Maroc, arrêtez de tuer les chiens et les chats »). Ce geste a immédiatement attiré l’attention des spectateurs et des médias, donnant une tournure politique et sociale à une rencontre sportive.
Ce message faisait référence à une polémique qui avait secoué le Maroc en février dernier. Plusieurs médias britanniques avaient relayé une rumeur affirmant qu’une vaste campagne d’abattage de chiens errants avait été lancée dans plusieurs villes du royaume. L’objectif présumé de cette opération, évoquée comme un « nettoyage », était de rendre les rues plus présentables aux millions de supporters attendus lors de la Coupe du monde 2030, que le Maroc organisera conjointement avec l’Espagne et le Portugal.
Cette information a rapidement suscité une vive émotion à l’international et une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, notamment de la part des défenseurs des droits des animaux. Mais le gouvernement marocain a fermement démenti ces allégations. Mohammed Roudani, chef de la division Hygiène et Espaces verts au ministère de l’Intérieur, a qualifié cette rumeur de « fake news ». Il a précisé qu’aucune campagne d’abattage n’était en cours, soulignant que des solutions respectueuses et durables étaient mises en place, notamment la capture et la stérilisation des animaux errants.
Malgré ces démentis, le streaker a choisi d’utiliser le très médiatisé match de Manchester City comme tribune pour dénoncer ce qu’il percevait comme une injustice. Ce geste a relancé le débat autour de la gestion des chiens errants au Maroc et la sensibilisation aux droits des animaux dans un pays où cette problématique reste sensible.
Lire également :
“Tebboune ne va pas….” : Ali Bencheikh craque
