Algérie Foot – La FIFA officialise une excellente nouvelle pour la Coupe du Monde des Clubs, mais l’Algérie reste une grande absente.
La Coupe du Monde des Clubs 2025, qui se tient actuellement aux États-Unis avec un nouveau format élargi à 32 équipes, connaît un véritable succès populaire. La FIFA a en effet annoncé, mardi, avoir écoulé près d’1,5 million de billets depuis l’ouverture de la billetterie. Un engouement palpable dès les premières rencontres, avec un total de 340.000 spectateurs pour les huit premiers matchs, soit une moyenne impressionnante de 42.500 personnes par rencontre. À titre d’exemple, le choc entre le Paris Saint-Germain et l’Atlético de Madrid a attiré à lui seul 80.000 fans, confirmant l’intérêt massif du public américain pour cette édition inédite.
Parmi les affiches les plus attendues, la FIFA cite les confrontations opposant le Real Madrid à Pachuca, Al Hilal ou Salzbourg, le duel explosif entre le Bayern Munich et Boca Juniors à Miami, ou encore le Flamengo-Chelsea programmé à Philadelphie. Chacun de ces matchs est d’ores et déjà pressenti pour accueillir plus de 50.000 spectateurs. Afin d’éviter que certaines enceintes n’apparaissent clairsemées – comme ce fut le cas à Atlanta lors du match Chelsea vs Los Angeles FC – la FIFA a opté pour une politique de promotion tarifaire, qui va se poursuivre au fil de la compétition.
Cependant, cette fête planétaire du football de clubs a un goût amer pour l’Algérie. Aucun représentant algérien ne figure parmi les clubs qualifiés, une absence douloureuse pour les fans des Fennecs. Alors que le continent africain est représenté par des poids lourds comme Al Ahly (Égypte) ou Wydad Casablanca (Maroc), les clubs algériens restent à quai, bien que le pays dispose d’un championnat compétitif et de structures en constante amélioration.
L’édition 2025, marquée par son ampleur et sa médiatisation mondiale, aurait pu être une vitrine exceptionnelle pour le football algérien. L’absence d’un club national à ce niveau souligne encore les lacunes à combler en termes de régularité continentale et de performances sportives. La participation à ce type d’événement passe par une réforme structurelle du football local, mais surtout par un engagement plus fort à performer en Ligue des Champions africaine. En attendant, l’Algérie regarde de loin ce spectacle grandiose, avec l’amertume d’un rendez-vous manqué.
Un grand regret pour l’Algérie, dont les clubs brillent par leur absence, alors que la FIFA multiplie les efforts pour mondialiser sa compétition en y incluant les meilleures formations des cinq continents.
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