Algérie Foot – Hakim Medane de la JSK risque gros après ses propos polémiques sur l’arbitrage du match face à Mostaganem.
La JS Kabylie (JSK) est une nouvelle fois au cœur d’une polémique arbitrale qui pourrait avoir de lourdes conséquences disciplinaires. En effet, la Ligue de Football Professionnel (LFP) a officiellement convoqué le manager général du club, Hakim Medane, pour répondre de ses déclarations virulentes à l’encontre de l’arbitrage lors de la rencontre face à l’ES Mostaganem. Des propos qui ne sont pas passés inaperçus et qui risquent de valoir à l’ancien international algérien une sanction.
Tout s’est joué au stade Mohamed-Bensaïd, théâtre d’un match capital pour la JSK, qui ambitionnait de sécuriser la deuxième place du championnat, synonyme de qualification pour la Ligue des champions. Animés d’un grand optimisme avant le coup d’envoi, les Canaris voyaient en cette rencontre une opportunité idéale pour valider leur billet continental. Mais l’issue du match a laissé un goût amer, notamment en raison de décisions arbitrales controversées.
Hakim Medane, en conférence d’après-match, n’a pas mâché ses mots. « Il nous a volés », a-t-il déclaré à propos de l’arbitre Gamouh, l’accusant d’avoir faussé le résultat. L’ancien capitaine des Verts a ajouté : « L’équipe a tout donné sur le terrain, mais on ne peut rien quand l’arbitre s’en mêle ». Il a surtout pointé du doigt un fait de jeu déterminant : un penalty accordé à la JSK puis annulé sans explication claire. « Tout le monde a vu ce qu’il s’est passé. Il avait sifflé penalty, puis il est revenu sur sa décision. C’est incompréhensible. »
Ces propos ont logiquement attiré l’attention de la commission de discipline de la LFP, qui se montre de plus en plus intransigeante envers les critiques publiques à l’égard des officiels. La convocation de Medane pourrait déboucher sur une amende, voire une suspension temporaire de ses fonctions au sein du club. Une éventualité qui viendrait perturber davantage un environnement déjà sous pression en cette fin de saison décisive.
Ce nouvel épisode soulève, une fois encore, le débat autour de la qualité de l’arbitrage en championnat d’Algérie et de la liberté d’expression des dirigeants. Entre frustrations sportives légitimes et devoir de retenue institutionnelle, la ligne est fine, et Hakim Medane s’y trouve désormais exposé.
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