Algérie Foot – Le sélectionneur de l’équipe d’Algérie, Vladimir Petkovic, reçoit un énorme soutien d’Ali Fergani, légende vivante du football algérien.
Le sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie, Vladimir Petkovic, est au cœur de nombreux débats depuis les derniers matchs amicaux, notamment quant à son choix de ne pas convoquer de nouveaux éléments dans le groupe. Une décision que comprend parfaitement l’ancien international algérien Ali Fergani. Pour ce dernier, l’entraîneur bosnien sait exactement ce qu’il fait. Il est en poste depuis plus d’un an, a constitué un groupe auquel il semble accorder une grande confiance, et c’est précisément cette stabilité qu’il cherche à préserver à l’approche des grandes échéances.
Si certains observateurs espéraient voir de jeunes talents comme Adil Boulbina, actuellement au Paradou AC, faire leur apparition dans l’effectif, Fergani estime que tout viendra en temps voulu. Pour lui, Boulbina possède un réel potentiel, et s’il continue à briller, notamment dans un championnat étranger plus compétitif, il sera logiquement appelé chez les A. Pour l’heure, sa place au sein de l’équipe nationale A’ est perçue comme une étape cohérente dans sa progression. Petkovic, de son côté, garde toutes ses options ouvertes, surtout à l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), en cas de blessures ou de méformes.
La CAN au Maroc dans sept mois représente l’un des grands objectifs de Petkovic. L’équipe a validé son billet pour cette compétition, atteignant ainsi le premier palier fixé à son arrivée. Le second grand objectif est, bien évidemment, la qualification pour la Coupe du Monde 2026. Actuellement, à quatre journées de la fin, l’Algérie domine son groupe. Un contexte favorable, mais qui, selon Fergani, doit inciter à la prudence : rien n’est encore acquis, et seul le travail permettra d’atteindre les ambitions affichées.
La dynamique globale reste néanmoins encourageante. Avant leur revers en amical contre la Suède, les Fennecs affichaient une série impressionnante de neuf victoires et un nul. Ils n’avaient plus connu la défaite depuis plus d’un an, précisément depuis ce revers face à la Guinée à Alger en qualifications. Dans ce climat de reconstruction, où les stigmates des dernières déconvenues – notamment l’échec à la CAN et l’absence au Mondial qatari – sont encore présents, Petkovic semble avoir redonné à l’équipe une stabilité et une direction. Un bilan que Fergani juge, à juste titre, globalement positif.
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