Algérie Foot – Grâce au transfert d’Adil Boulbina vers Al Duhail, le club algérien, Paradou AC, touche une somme record de 81 milliards.
Le Paradou AC s’apprête à réaliser l’une des plus belles opérations financières de son histoire. Selon un média algérien francophone, le montant du transfert d’Adil Boulbina vers le club qatari d’Al Duhail s’élèverait à 3,2 millions d’euros, une somme considérable dans le contexte du football algérien. Cette transaction vient une nouvelle fois confirmer la pertinence du modèle du club d’Hydra, basé sur la formation de jeunes talents et leur valorisation à l’international.
Avec un taux de change informel estimé à environ 255 dinars algériens pour un euro, le club algérien, Paradou AC, devrait encaisser l’équivalent de près de 81 milliards, un chiffre tout simplement colossal à l’échelle locale. Ce montant représente une manne financière exceptionnelle, susceptible de consolider davantage les infrastructures du club, mais aussi d’ouvrir la voie à de nouveaux investissements dans la détection et le développement des jeunes footballeurs algériens.
Adil Boulbina, milieu offensif prometteur, incarne parfaitement la philosophie du Paradou AC : un jeu technique, une vision intelligente du terrain et une formation rigoureuse dès le plus jeune âge. Repéré très tôt pour ses qualités de créateur, le joueur de 22 ans avait déjà attiré l’attention de plusieurs clubs étrangers avant qu’Al Duhail ne remporte la mise. Le club qatari, habitué à recruter des profils jeunes avec un fort potentiel de progression, voit en Boulbina une pièce stratégique pour sa rotation offensive.
Ce transfert n’est pas sans incidence sur le marché local. Il pourrait redéfinir les standards financiers autour des jeunes joueurs issus de la formation algérienne. En effet, la réussite économique de ce genre de transaction renforce l’idée que les clubs algériens, s’ils misent sur la qualité, peuvent rivaliser sur le marché international, même face à la concurrence européenne.
D’un point de vue institutionnel, cette opération pourrait également susciter l’intérêt de la Fédération algérienne de football, tant elle démontre que le football national peut générer des revenus conséquents, à condition d’être structuré. Le Paradou AC, souvent critiqué pour ses ambitions limitées en championnat, prouve une fois de plus qu’il joue dans une autre cour : celle de la rentabilité à long terme et de la formation d’élite.
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