Algérie Foot– La Coupe du monde des clubs 2025, prévue du 15 juin au 14 juillet aux États-Unis, pourrait avoir des répercussions très positives pour l’avenir de l’équipe nationale d’Algérie. En plus de la participation de quatre internationaux algériens confirmés, la compétition pourrait surtout ouvrir la porte à deux jeunes talents prometteurs d’origine algérienne : Rayan Belaïd (Atlético Madrid) et Elias Benkara (Borussia Dortmund). Deux pépites suivies de près par la Fédération algérienne.
À seulement 20 ans, Rayan Belaïd a intégré le groupe de l’Atlético Madrid pour le Mondial des clubs, où son équipe croisera le Paris Saint-Germain, Botafogo et les Sounders de Seattle. Bien qu’il ait déjà brillé avec les équipes jeunes du club madrilène et avec la sélection U20 espagnole, Belaïd a des liens solides avec l’Algérie. Il avait même joué un match avec les U18 des Fennecs en 2021, avant d’opter pour les catégories inférieures de la Roja, sous l’influence de son agent… et de David Villa, l’ancienne star du Barça. Malgré des tensions avec la FAF, un bon tournoi pourrait relancer les discussions et raviver la possibilité d’un retour sous le maillot vert.
Autre grand espoir, Elias Benkara (18 ans), défenseur central au Borussia Dortmund. Son club disputera la phase de groupes face à Fluminense, Mamelodi Sundowns et Ulsan Hyundai. Une occasion idéale pour ce joueur binational, qui évolue actuellement avec les équipes jeunes de l’Allemagne, de gagner du temps de jeu et d’affirmer son potentiel. D’après des sources proches de la FAF, Benkara aurait déjà donné son accord de principe pour représenter l’Algérie, une fois son avenir contractualisé à Dortmund.
La compétition verra également la participation de figures bien connues : Ramy Bensebaïni (30 ans, Dortmund), Youcef Belaïli (33 ans) et Mohamed Tougai (25 ans, Espérance de Tunis), ainsi que le nouveau joueur de Manchester City, Rayan Aït-Nouri (24 ans), récemment transféré et attendu dans l’effectif de Pep Guardiola pour cette Coupe du monde des clubs.
Pour l’Algérie, cette édition 2025 pourrait bien représenter bien plus qu’un simple tournoi international : un tremplin vers l’avenir. Une génération est peut-être en train de se former, loin des terres algériennes, mais avec le cœur toujours tourné vers El Khadra.
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