Ancien international aux 72
sélections et ex-sélectionneur à deux reprises, Fergani ne cache
pas sa préoccupation. “Encaisser quatre buts en une heure, ce n’est
pas brillant. À 4-0, j’ai eu peur qu’on reparte avec une véritable
humiliation”, confie-t-il. Face à une Suède privée de plusieurs
cadres mais toujours solide, l’Algérie a semblé perdue, multipliant
erreurs défensives et approximations. Une prestation
“catastrophique”, selon Fergani, qui insiste sur la nécessité de
tirer des leçons rapides à quelques mois de la CAN 2025 au
Maroc.
Pourtant, tout n’est pas à
jeter. Grâce à des changements judicieux – avec les entrées de
Bentaleb, Bounedjah et Benzia – les Fennecs ont retrouvé de
l’allant offensif et ont inscrit trois buts en vingt minutes. “La
réaction a été très bonne. Il y a eu plus de fraîcheur, plus de
créativité”, analyse Fergani. Il reconnaît toutefois que la baisse
d’intensité suédoise en fin de match a contribué à cette remontée
partielle.
Quant à Vladimir Petkovic, le
sélectionneur de l’équipe d’Algérie en place depuis un peu plus
d’un an, Ali Fergani se montre mesuré mais globalement satisfait.
“Il a rempli son premier objectif : la qualification pour la CAN.
Et pour les qualifications au Mondial, l’Algérie est en tête de son
groupe. Il faut rester prudent, mais c’est encourageant.” Sur le
choix de ne pas convoquer de nouveaux visages, Fergani comprend la
stratégie de stabilité du coach, tout en soulignant qu’il faudra
peut-être élargir le groupe en fonction de l’évolution des
performances ou des blessures.
À sept mois de la CAN et avec encore quatre
journées à disputer pour le Mondial 2026, l’Algérie semble sur la
bonne voie. Mais comme le rappelle Ali Fergani, l’équipe ne peut se
permettre des trous d’air comme celui vécu à Stockholm. “Ce genre
de relâchement, en compétition officielle, ne pardonnera pas.