Algérie Foot – Coup dur pour le Maroc : blessé en finale, Ezzalzouli rejoint la liste des forfaits avant les prochains matchs amicaux.
L’équipe du Maroc traverse une période compliquée à l’approche de ses matchs amicaux contre la Tunisie et le Bénin, prévus les 6 et 9 juin prochains. L’un des cadres offensifs de l’équipe, Abdessamad Ezzalzouli, vient en effet de rejoindre l’infirmerie, aggravant une liste déjà longue de forfaits. L’attaquant du Real Betis s’est blessé lors de la finale de la Ligue Europa Conférence face à Chelsea, match qu’il avait pourtant bien entamé en ouvrant le score dès la 9ᵉ minute. Malheureusement, il a été contraint de quitter ses coéquipiers à la 53ᵉ minute, victime d’une entorse à la cheville.
Ce coup dur vient perturber les plans du sélectionneur Walid Regragui, qui avait retenu Ezzalzouli dans sa liste pour ce rassemblement de juin. Pour l’instant, le staff médical de l’équipe nationale évalue encore la gravité de la blessure afin de déterminer si l’ailier marocain pourra être maintenu dans le groupe. La décision finale sera prise dans les prochains jours, en fonction de l’évolution de son état.
Mais Ezzalzouli n’est pas le seul à manquer à l’appel. D’autres cadres, comme Nayef Aguerd, défenseur de la Real Sociedad, et Noussair Mazraoui, latéral droit de Manchester United, sont également indisponibles pour cause de blessure. Ces absences obligent Regragui à revoir son schéma de jeu et à faire appel à des remplaçants en urgence, ce qui pourrait affecter la cohésion de l’équipe lors de ces rencontres importantes, même si elles restent amicales.
Le Maroc, qui s’apprête à accueillir la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et à coorganiser la Coupe du monde 2030, se doit pourtant de maintenir une dynamique positive et de tester efficacement ses options. Les matchs face à la Tunisie et au Bénin représentent une opportunité clé pour peaufiner les automatismes, mais les blessures récurrentes de ses joueurs majeurs compliquent sérieusement cette mission.
Pour Walid Regragui, le chantier devient de plus en plus complexe à gérer. Il devra non seulement s’adapter tactiquement, mais aussi insuffler une nouvelle énergie à un groupe privé de plusieurs de ses piliers. Une situation qui pose déjà les prémices des défis à venir pour le Maroc, à l’aube de grandes échéances continentales et mondiales.
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