Algérie Foot
– La Confédération africaine de football (CAF) a
annoncé un partenariat surprenant avec l’Union européenne (UE) pour
sponsoriser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, qui se
déroulera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. Ce partenariat a
été révélé lors d’un communiqué officiel, suscitant des réactions
variées au sein du milieu sportif africain. La CAN 2025, déjà
soutenue par TotalEnergies, accueillera un nouveau sponsor de
poids, l’UE, marquant ainsi une étape significative dans le
développement du football africain.
Ce partenariat ne se limite pas seulement
à la CAN 2025. La CAF a également précisé que l’accord inclut
l’édition 2027 de la CAN, prévue conjointement au Kenya, en Ouganda
et en Tanzanie, ainsi que la prochaine CAN féminine, qui se tiendra
du 5 au 26 juillet 2025. De plus, le Championnat africain de
football scolaire sera également concerné par ce soutien. Ce large
éventail de sponsoring témoigne de l’engagement de l’UE envers le
développement du football sur le continent africain.
L’accord a été signé au Caire, en Égypte,
par Patrice Motsepe, président de la CAF, et Jozef Síkela,
Commissaire européen aux partenariats internationaux. Motsepe a
exprimé sa satisfaction quant à ce partenariat, soulignant qu’il
reflète l’engagement mutuel de la CAF et de l’UE pour le
développement du football africain, ainsi que pour l’expansion des
relations culturelles et commerciales entre l’Afrique et
l’Europe.
Cependant, cette collaboration soulève
des interrogations. La CAF, déjà critiquée pour sa proximité avec
la FIFA, pourrait faire face à des critiques supplémentaires
concernant son indépendance et son rôle dans le football africain.
Certains observateurs craignent que ce partenariat ne soit perçu
comme une forme de néocolonialisme, où les intérêts européens
pourraient primer sur ceux des nations africaines.
En somme, ce partenariat entre la CAF et
l’Union européenne représente une avancée significative pour le
football africain, mais il est également susceptible de susciter
des débats sur la souveraineté et l’autonomie des instances
sportives africaines. La manière dont cette collaboration sera
perçue et mise en œuvre sera cruciale pour l’avenir du football sur
le continent.
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