Algérie Foot– La carrière d’Alexandre Oukidja semble traverser l’une de ses périodes les plus troubles. À 36 ans, le gardien de l’équipe d’Algérie, en fin de contrat avec le FC Metz, tente tant bien que mal de retrouver un peu de légèreté après une saison décevante à tous les niveaux. Et c’est dans un monde inattendu qu’il semble avoir trouvé refuge : celui d’Harry Potter.
Sur son compte Instagram, le portier de l’équipe d’Algérie a annoncé s’être lancé dans la célèbre saga vidéoludique inspirée de l’univers du jeune sorcier britannique. Mieux encore, il invite ses abonnés à le suivre sur sa chaîne YouTube pour suivre ses aventures dans le jeu. Une manière pour lui de tromper l’ennui d’une saison sans compétition, mais aussi de se reconstruire psychologiquement après avoir été écarté des terrains pendant de longs mois.
Et pour cause : Oukidja n’a plus disputé la moindre minute depuis le 14 décembre 2024. Relégué au rang de doublure après le recrutement d’un nouveau gardien par Metz lors du mercato hivernal, il s’est contenté de regarder ses coéquipiers depuis le banc lors des 17 derniers matchs. Un rôle frustrant pour celui qui avait entamé la saison en tant que titulaire, avant de subir une vague de critiques sur ses performances.
Malgré cela, Vladimir Petkovic l’avait rappelé en sélection nationale en septembre dernier pour les qualifications à la CAN 2025. Une décision largement critiquée, compte tenu de son manque de rythme et de son statut incertain. D’autant plus que les Fennecs se préparent à entrer dans la phase cruciale des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026, avec un besoin impératif de stabilité dans les cages.
À l’approche de l’été, Oukidja se retrouve dans une situation délicate. Son contrat avec Metz prend fin en juin, et aucun signe ne laisse présager une prolongation. Libre de tout engagement, il devra trouver un nouveau point de chute rapidement s’il espère encore jouer un rôle en club ou en sélection.
En attendant, le portier algérien semble avoir trouvé un certain réconfort dans le monde magique d’Harry Potter. Un exutoire ludique, mais aussi un signal clair : pour rester debout, il faut parfois savoir s’échapper… même virtuellement.
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