Algérie Foot – Le binational Ayyoub Bouaddi fait patienter la FRMF et laisse planer le doute sur son choix entre la France et le Maroc.
Ayyoub Bouaddi, jeune pépite du LOSC à peine âgé de 17 ans, vient peut-être de porter un coup dur à la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF). Alors que le Maroc espérait convaincre le milieu de terrain prometteur de rejoindre ses rangs, le joueur a clairement choisi de temporiser, laissant les dirigeants marocains dans l’expectative, voire dans l’embarras.
Interrogé récemment par So Foot, Bouaddi a affirmé vouloir prendre son temps avant de trancher entre la France et le Maroc : « Pour l’instant, je suis en équipe de France Espoirs et je me sens bien. Et pour vous dire toute la vérité, ma seule décision actuelle est de me laisser du temps pour choisir. » Une déclaration sobre en apparence, mais lourde de sens pour la FRMF, qui aurait intensifié les démarches dans les coulisses ces derniers mois pour faire pencher la balance en sa faveur.
Le jeune joueur, déjà auteur de 34 apparitions toutes compétitions confondues avec le LOSC, dont la Ligue 1, la Coupe de France et le tour qualificatif pour la Ligue des champions, semble préférer le concret au symbolique. Plutôt que de se précipiter dans une décision émotionnelle, Bouaddi privilégie sa progression en club et au sein des Espoirs français. Un choix que certains analystes interprètent comme un refus déguisé, voire comme un camouflet infligé au staff technique marocain.
La situation est d’autant plus sensible que la FRMF, sous la houlette de Fouzi Lekjaa, multiplie les efforts pour enrôler des binationaux capables de renforcer les Lions de l’Atlas à court et moyen terme. Voir Bouaddi leur glisser entre les doigts, après des démarches répétées et insistantes, a tout l’air d’un « lapin » posé à une sélection pourtant ambitieuse.
Formé au LOSC, sous contrat jusqu’en 2027, Ayyoub Bouaddi se distingue par sa maturité, sa vision du jeu et sa capacité à évoluer sous pression malgré son jeune âge. Ce sang-froid, il l’applique aussi dans sa gestion de carrière internationale. En refusant de céder à la précipitation, il envoie un message clair : il sera seul maître de son destin, même si cela implique de laisser la FRMF… sans réponse.
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