Algérie Foot– Presque deux ans après le dépôt de la plainte, le Tribunal arbitral du sport (TAS) basé à Lausanne a tranché en faveur du préparateur physique tunisien Kais Ghatassi dans le litige qui l’oppose à l’ES Sétif. Le verdict, rendu récemment, impose une série d’obligations financières à la direction du club algérien, qui devra désormais s’acquitter de plusieurs indemnités.
Au cœur de l’affaire : un différend contractuel entre Ghatassi et la direction du club sétifien, qui aurait, selon les éléments présentés devant la juridiction internationale, manqué à ses engagements envers le technicien tunisien. Ce dernier avait donc décidé de porter l’affaire devant le TAS, réclamant ses droits et des réparations.
Le tribunal n’a pas seulement donné raison à El Ghatassi, il a également alourdi la facture pour le club. En effet, l’ES Sétif est désormais contrainte de lui verser un montant de 3,64 millions de dinars algériens. À cela s’ajoute un intérêt de 5 % par an sur ce montant, calculé rétroactivement à partir du 1er juillet 2022, jusqu’au paiement complet.
Et ce n’est pas tout. Le club doit également verser une amende complémentaire de 648 000 dinars au plaignant, sans oublier une somme de 2 000 francs suisses destinée à couvrir les frais d’avocat engagés par Kais Ghatassi.
Ironie du sort : malgré ce contentieux, Ghatassi occupe toujours le poste de préparateur physique au sein du club. Un fait qui soulève de nombreuses questions sur la gestion interne de l’ES Sétif et la relation professionnelle entre les deux parties.
Cette condamnation du TAS vient ternir un peu plus l’image d’une formation qui peine, depuis plusieurs saisons, à retrouver sa stabilité sportive et administrative. Entre les difficultés financières, les changements d’encadrement et désormais ce genre de litiges juridiques, l’ES Sétif traverse une période délicate, sur et en dehors des terrains.
Pour les observateurs, ce jugement est aussi un signal fort : les contrats, même dans le football algérien, doivent être respectés, sous peine de sanctions lourdes devant les instances internationales.
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