Algérie Foot – Un ancien joueur de l’équipe d’Algérie du temps du sélectionneur, Djamel Belmadi, vide son sac sur la CAN 2019.
Azzedine Doukha, ancien portier de l’équipe nationale d’Algérie de l’époque de Djamel Belmadi et champion d’Afrique en 2019, est revenu avec émotion sur les moments forts de sa carrière internationale. Dans un entretien accordé au média émirati “Al-Ain”, l’ex-gardien des Fennecs a évoqué, avec une grande fierté, ses souvenirs avec la sélection et son rôle discret mais décisif lors du sacre continental en Égypte.
« Le plus beau moment de ma carrière reste, sans l’ombre d’un doute, la victoire en Coupe d’Afrique des Nations en 2019 », a confié Doukha. Une consécration historique, acquise sous la direction de Djamel Belmadi, et à laquelle il a activement participé malgré un statut de doublure. Sélectionné durant plus de dix ans avec les Verts, l’ancien gardien du CSC et de la JS Kabylie a disputé trois phases finales de la CAN (2013, 2017, 2019) et a également pris part aux qualifications de la Coupe du Monde 2014.
Doukha n’a pas manqué de souligner la richesse de son parcours humain et professionnel au sein de l’équipe nationale : « J’ai eu la chance de m’entraîner sous les ordres de grands noms comme Halilhodžić, Gourcuff, Benchikha ou encore Belmadi. Chacun m’a marqué à sa manière. »
Mais l’anecdote la plus marquante reste celle du mythique but inscrit par Riyad Mahrez en demi-finale de la CAN 2019 face au Nigeria. Doukha, qui connaissait bien les habitudes du gardien nigérian, aurait joué un rôle de l’ombre : « Je savais qu’il avait tendance à anticiper vers le côté du mur. Avant le match, j’ai conseillé à Mahrez de viser cette zone. Et au moment de la faute, j’ai soufflé l’idée à Guedioura pour qu’il le rappelle à Riyad. Le reste appartient à l’histoire. »
À travers ces confidences, Doukha rappelle que la réussite d’une équipe repose aussi sur les contributions silencieuses, les conseils échangés dans l’ombre des projecteurs et l’intelligence collective. Une manière pour lui de laisser un héritage, non seulement en tant que joueur, mais aussi comme coéquipier exemplaire, porteur d’expérience et d’esprit d’équipe. À 37 ans, l’homme aux 15 sélections peut légitimement regarder dans le rétroviseur avec fierté : il aura, à sa manière, marqué l’histoire du football algérien.
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