Algérie Foot– Dans un entretien exclusif accordé au journal El Kass, le journaliste Hocine Djennad a fait des révélations troublantes sur le cas du jeune footballeur Rafik Omar, qui a récemment décidé de ne plus représenter l’équipe nationale algérienne. Selon lui, ce choix n’a pas été entièrement personnel mais résulte de fortes pressions exercées sur le joueur.
Rafik Omar n’a pas tourné le dos à l’Algérie, il y a été contraint
Hocine Djennad estime que la version selon laquelle Rafik Omar aurait librement choisi d’abandonner la sélection algérienne est erronée. Il rappelle que le joueur faisait partie du projet de formation de la Fédération algérienne de football (FAF), qui a investi dans son développement, tout comme elle l’a fait pour de nombreux jeunes talents. Pourtant, malgré ces efforts, l’Algérie ne bénéficie pas toujours de ces joueurs, ce qui soulève de nombreuses interrogations sur la gestion du dossier de la formation.
Le journaliste va plus loin en affirmant que Rafik Omar a subi des pressions pour changer de nationalité sportive. “Quand vous investissez dans un joueur et que vous travaillez à son développement, il est logique qu’il contribue ensuite à son équipe nationale. Mais malheureusement, il a été soumis à une forte influence extérieure. Malgré son appartenance à une famille aisée, son statut a été exploité pour le pousser à accepter une offre financière colossale et à opter pour la naturalisation”, a-t-il déclaré.
L’attrait financier, un levier puissant
Djennad a également évoqué les raisons qui ont précipité la décision du jeune joueur. Selon lui, Rafik Omar aurait pu patienter et suivre la trajectoire d’un Mohamed Amine Amoura, qui a choisi d’évoluer en Europe. Cependant, il a été confronté à des offres irrésistibles. “Il aurait pu attendre et signer dans un club européen, mais son cas a été manipulé par certaines parties qui ont profité du manque d’accompagnement des dirigeants algériens”, regrette-t-il.
Des clauses contractuelles douteuses
Autre révélation inquiétante : Djennad affirme que certains contrats de joueurs algériens transférés au Qatar contiendraient des clauses limitant leur droit de représenter l’Algérie après une période déterminée. Cela faciliterait ensuite leur naturalisation. “Il existe des rapports indiquant que ces contrats incluent une condition empêchant un joueur de représenter son pays d’origine après cinq ans, ce qui permet ensuite aux autorités concernées d’évaluer son potentiel avant de lui proposer officiellement la naturalisation”, précise-t-il.
Pour Djennad, il est urgent que la FAF prenne des mesures strictes pour éviter de perdre d’autres talents de cette manière. Il insiste sur l’importance de mieux encadrer les jeunes joueurs et de leur offrir un accompagnement réel afin qu’ils ne cèdent pas aux sirènes financières d’autres nations.
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