Algérie Foot– Un simple geste, un choix assumé, et voilà que s’effondre un édifice entier de spéculations. L’aveu est venu d’Abdelmalek Abroun, un officiel de la Fédération Royale Marocaine de Football : l’Algérie, par l’intermédiaire de Walid Sadi, président de la FAF, a bel et bien voté en faveur de Fouzi Lekjaa lors de sa réélection au Conseil de la FIFA le 12 mars 2025. Un scrutin sans suspense, où le dirigeant du Maroc a récolté 49 voix sur 52, avec le soutien de pays comme l’Algérie, la Tunisie et l’Afrique du Sud. Pourtant, avant même que la poussière ne retombe, une partie de la presse marocaine, menée par Hespress, s’était empressée de construire une fiction : celle d’une Algérie cherchant à faire barrage à Lekjaa.
Encore une fois, la machine médiatique marocaine s’est emballée, laissant libre cours aux fantasmes au lieu d’analyser les faits. Depuis des années, certains médias du royaume cultivent un récit d’antagonisme systématique envers l’Algérie, travestissant la réalité pour mieux alimenter une hostilité artificielle. Ce vote, pourtant limpide, vient réduire à néant cette rhétorique belliqueuse.
Un geste fort de l’Algérie à l’égard du Maroc
Contrairement aux accusations infondées relayées par une partie de la presse marocaine, le choix de l’Algérie s’inscrit dans une logique de responsabilité et de hauteur politique. En soutenant Fouzi Lekjaa, la Fédération algérienne de football a démontré qu’elle savait faire abstraction des tensions diplomatiques pour préserver les intérêts du football africain. Une position en phase avec les déclarations répétées des dirigeants algériens, qui ont toujours affirmé qu’ils n’avaient aucun différend avec le peuple marocain.
Ce geste dépasse le simple cadre du sport. Il incarne une vision d’unité et de coopération à l’échelle continentale, une volonté de placer l’intérêt du football africain au-dessus des querelles inutiles. Walid Sadi et son équipe ont ainsi adressé un message clair : l’Algérie ne cède pas aux provocations, elle avance avec sérénité et pragmatisme.
L’échec d’une propagande éculée
Face à cette réalité implacable, les médias marocains se retrouvent pris à leur propre jeu. Leurs tentatives de manipulation s’effondrent sous le poids des faits. Il n’aura fallu qu’un simple vote, un choix assumé, pour exposer l’incohérence de leur discours. Pendant qu’ils s’égarent dans des récits fictionnels, l’Algérie, elle, continue d’écrire son histoire avec dignité.
Loin des fantasmes et des polémiques stériles, le football africain a besoin d’acteurs responsables et engagés. Et sur ce point, l’Algérie vient de prouver, une fois de plus, qu’elle est du bon côté de l’histoire.
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