Cette annonce vient mettre un
terme aux insinuations propagées par certains médias marocains, à
commencer par Hespress,
qui soutenaient que l’Algérie aurait tenté de barrer la route à
Lekjaa. La réalité, elle, est tout autre : sur 52 votes, 49 ont
plébiscité le dirigeant marocain, dont celui de l’Algérie, aux
côtés de la Tunisie et de l’Afrique du Sud. Loin des querelles
stériles qu’on lui prête, Alger a choisi la voie de la coopération
et du pragmatisme.
Ce n’est pas la première fois
que certains organes de presse marocains s’emploient à réécrire les
faits. Prisonniers d’une rhétorique conflictuelle, ils tentent
régulièrement d’alimenter une rivalité fictive, quitte à induire en
erreur leur propre opinion publique. Mais cette fois, la vérité est
venue briser leurs illusions : l’Algérie n’a jamais cherché à
s’opposer à Lekjaa, et ce vote en est la preuve éclatante.
Sous la présidence de Walid
Sadi, la FAF adopte une posture résolument tournée vers l’avenir.
En soutenant la candidature de Lekjaa, l’Algérie démontre qu’elle
ne se laisse pas entraîner dans des tensions inutiles et privilégie
une approche constructive pour le football africain. Les dirigeants
algériens l’ont toujours affirmé : il n’existe pas de conflit avec
le peuple marocain, et ce geste le confirme avec force.
Une vidéo largement partagée
sur les réseaux sociaux vient d’ailleurs appuyer ces déclarations.
On y voit le président de la FAF féliciter chaleureusement Fouzi
Lekjaa après son élection, les deux hommes échangeant même une bise
en signe de courtoisie. Une image qui tranche avec les discours
tendant à opposer les instances sportives algériennes et
marocaines.
Pendant que certains s’enlisent dans la
désinformation, l’Algérie avance, confiante et sereine. Ce vote,
bien plus qu’un simple choix, est un signal clair : le football ne
doit pas être l’otage de calculs politiques stériles. Une leçon que
certains auraient tout intérêt à méditer.