Une entrée en jeu sous
pression
Incorporé à la 44e minute pour
remplacer Redjem, Boudebouz devait apporter de la créativité et de
la fluidité au jeu kabyle. Mais dès ses premiers ballons, le milieu
offensif a semblé en manque de repères. Ses transmissions
manquaient de précision, son impact était quasi inexistant et, pire
encore, il ralentissait le jeu de son équipe au lieu de
l’accélérer. Son manque d’automatismes et de rythme a fini par
peser lourd dans un match où la JSK avait pourtant une réelle
opportunité de s’imposer.
Physiquement, l’ancien joueur
de Saint-Étienne est apparu loin du niveau attendu. Pris de vitesse
dans les duels, en difficulté face au pressing constantinois, il
n’a jamais réussi à trouver la bonne cadence. Un constat qui a
rapidement fait grincer des dents dans les tribunes et sur les
réseaux sociaux.
Une avalanche de
critiques
Dès le coup de sifflet final,
les réactions ont fusé. Sur les plateformes en ligne, les
supporters kabyles n’ont pas hésité à pointer du doigt la
prestation de Boudebouz, jugée insuffisante et indigne de son
statut d’ancien international. Certains estiment même que son
entrée en jeu a plombé la dynamique de l’équipe.
“Il ralentit le jeu et
n’apporte rien !”, “Il n’a plus le niveau pour jouer en Ligue 1”,
“Pourquoi le faire entrer alors qu’il n’est pas prêt ?” : les
commentaires acerbes se sont multipliés, mettant en lumière la
déception grandissante autour du joueur.
Ce n’est pas la première fois
que Boudebouz fait face à des critiques depuis son arrivée en
Kabylie. Considéré comme une recrue phare, il peine à justifier la
confiance placée en lui. Ses éclairs de génie se font rares, et son
irrégularité inquiète.
Un avenir incertain ?
Si ce match contre le CSC a
mis en évidence ses difficultés, il marque aussi un tournant dans
son aventure avec la JSK. La patience des supporters s’amenuise, et
la pression sur ses épaules ne cesse d’augmenter. Pour retrouver
son lustre d’antan, Boudebouz devra rapidement réagir et prouver
qu’il peut encore être un élément clé de l’équipe.
Loin d’être condamné, il a encore du temps
pour inverser la tendance. Mais une chose est sûre : le temps des
excuses est révolu. À lui désormais de répondre sur le terrain.