Algérie Foot – C’est officiel et confirmé, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) ordonne à la Confédération Africaine de Football (CAF) d’intégrer le bourreau de l’Algérie.
Samuel Eto’o vient de remporter une bataille judiciaire décisive contre la Confédération Africaine de Football (CAF), le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a annulé les sanctions à son encontre, lui permettant ainsi de retrouver sa place dans la course aux élections du Comité Exécutif de la CAF, prévues pour le 12 mars prochain.
Écarté en janvier 2025 par la CAF en raison d’une condamnation liée à des liens avec un opérateur de paris sportifs, Eto’o avait vu son inéligibilité confirmée malgré un allègement de sa sanction par le Jury d’Appel de l’instance. Déterminé à faire valoir ses droits, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a saisi le TAS dès le 5 février.
Ce vendredi, la juridiction sportive a tranché en sa faveur. Elle a ordonné sa réintégration immédiate dans la liste des candidats et condamné la CAF à prendre en charge les frais d’arbitrage, en plus de verser 8 000 francs suisses à Eto’o et à la Fecafoot.
Ce retournement de situation bouleverse l’équilibre des élections à venir. Eto’o, qui jouit d’une influence considérable dans le football africain, revient dans la course avec un avantage non négligeable. Son retour pourrait redistribuer les cartes et fragiliser certaines alliances au sein de la CAF.
L’instance panafricaine doit désormais composer avec cette décision qui met en lumière des tensions internes et questionne la gestion des candidatures. Le scrutin du 12 mars s’annonce plus disputé que jamais, et il ne serait pas surprenant de voir de nouvelles manœuvres en coulisses pour tenter de contrer l’ancien international camerounais.
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