Algérie Foot–Naïma Laouadi, responsable de l’équipe féminine de la JS Kabylie, a tiré la sonnette d’alarme dans une déclaration qui fait déjà grand bruit. La technicienne a lancé un appel urgent au président de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi, demandant son intervention face à une situation jugée injuste et préjudiciable au développement du football féminin en Algérie.
Une menace d’exclusion qui choque
D’après Laouadi, une joueuse a été directement menacée d’être écartée de l’équipe nationale féminine si elle décidait de rejoindre les rangs de la JS Kabylie. Une pression jugée inacceptable qui soulève de nombreuses interrogations sur les pratiques en coulisses. « Il est inadmissible qu’une joueuse talentueuse voie son avenir compromis simplement en raison du club qu’elle choisit. Cela va à l’encontre des principes fondamentaux du sport », a-t-elle dénoncé.
Cette révélation met en lumière un problème plus large : des pratiques qui, selon certaines sources, ne sont pas nouvelles dans le football féminin algérien. L’influence de certains acteurs du football national sur les sélections et les carrières des joueuses soulève depuis longtemps des controverses.
Naïma Laouadi appelle donc le président de la FAF, Walid Sadi, à réagir rapidement afin de clarifier la situation et garantir que les joueuses soient sélectionnées sur des critères purement sportifs. « La fédération doit intervenir pour protéger les intérêts des joueuses. Il est essentiel que le mérite soit le seul critère de sélection et que personne ne subisse de discrimination en raison de son club », a-t-elle insisté.
Cet appel met une pression supplémentaire sur Walid Sadi, qui doit déjà faire face à plusieurs dossiers sensibles concernant le football algérien. L’intégration et la promotion du football féminin font partie des défis majeurs de son mandat, et cette affaire pourrait ternir l’image de la fédération si elle n’est pas rapidement prise en charge.
Un précédent inquiétant pour le football féminin
Si les faits dénoncés par Laouadi sont avérés, cela constituerait un précédent inquiétant pour l’avenir du football féminin en Algérie. Une telle situation pourrait décourager les joueuses talentueuses de rejoindre certains clubs de peur de voir leur avenir en sélection compromis.
À quelques mois de plusieurs échéances internationales, la FAF devra donc agir pour restaurer la confiance et garantir que les sélections nationales restent un espace où seules les performances sur le terrain comptent. Pour l’instant, Walid Sadi ne s’est pas encore exprimé sur cette affaire, mais la pression médiatique et l’indignation des supporters du football féminin pourraient l’amener à prendre position rapidement.
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