Algérie Foot– Lors d’un entretien récent, Fouzi Lekjaa, président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), est revenu sur l’élimination du Maroc en demi-finale de la Coupe du Monde 2022. Bien que son équipe ait marqué l’histoire en devenant la première nation africaine à atteindre ce stade de la compétition, le dirigeant marocain n’a pas manqué de souligner les erreurs d’arbitrage qui ont, selon lui, influencé le résultat du match contre la France, un sujet qui demeure une blessure ouverte pour le football marocain.
Le parcours des Lions de l’Atlas au Qatar avait été spectaculaire. Ils avaient réussi à éliminer de prestigieuses équipes comme la Belgique, l’Espagne, et le Portugal, atteignant des sommets jamais vus pour une équipe africaine en Coupe du Monde. Cependant, leur rêve de finale a été brisé par une défaite 2-0 face aux Bleus, une élimination qui n’a pas seulement été dure à encaisser en raison du score, mais également à cause de ce que le Maroc considère comme des erreurs d’arbitrage flagrantes.
Deux moments de la première mi-temps de ce match sont au centre des reproches formulés par la FRMF et les joueurs marocains. En effet, deux actions dans la surface française, jugées comme des fautes potentielles, auraient dû, selon les observateurs marocains, être sanctionnées par des penalties. Cependant, l’arbitre mexicain César Arturo Ramos et la VAR n’ont pas jugé nécessaire d’intervenir, ce qui a provoqué une immense frustration dans le camp marocain. La Fédération Royale Marocaine de Football n’a pas hésité à déposer une réclamation officielle auprès de la FIFA pour contester ces décisions, espérant que justice soit rendue.
Le capitaine de l’équipe, Romain Saïss, avait exprimé sa colère de manière ouverte après le match : « On nous parle d’arbitrage avant chaque compétition, mais à un moment donné, il faut arrêter de prendre les gens pour des idiots. Parce que ça peut changer le cours d’un match… » Ces propos reflétaient le sentiment général de l’équipe, profondément déçue par ce qu’elle estimait être des décisions injustes.
Deux ans après cet épisode, Fouzi Lekjaa n’a pas hésité à revenir sur ce sujet lors de son entretien avec le quotidien argentin Olé, qui portait sur la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde 2030, toutes deux organisées par le Maroc. Malgré la prospérité actuelle de son pays dans le football international, Lekjaa n’a pas manqué de rappeler que la défaite contre la France avait été marquée par des « détails », notamment l’arbitrage. Il a ajouté : « Nous avons perdu contre la France avec un petit détail, notamment l’arbitrage. Nous n’allons pas attendre 2030, nous pouvons le faire en 2026, pourquoi pas ? »
Cette déclaration montre clairement que le Maroc ne se contente plus de figurer parmi les meilleures équipes. Les Lions de l’Atlas ont désormais des ambitions de grande envergure et espèrent que leur parcours en 2026 leur permettra de surmonter cette « barrière » et d’aller encore plus loin, dans l’espoir de réaliser l’exploit tant rêvé. Le football marocain, galvanisé par un tel parcours historique, est déterminé à continuer de progresser et à viser des objectifs ambitieux pour les compétitions à venir.
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