Algérie Foot– Le journaliste Samir Lamari, invité sur le plateau de El Heddaf TV ce jeudi, a révélé une information capitale concernant la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Selon lui, la Confédération Africaine de Football (CAF) aurait accordé au Maroc un délai allant jusqu’au mois de mai pour finaliser sa préparation en vue d’accueillir la CAN. Passé ce délai, si le pays ne répond pas aux exigences d’organisation, un plan B pourrait être envisagé.
Cette déclaration relance le débat sur la capacité du Maroc à être prêt à temps pour organiser cet événement majeur du football africain. Après le retrait de la CAN 2025 à la Guinée, le Maroc avait été désigné pays hôte, fort de son expérience et de ses infrastructures modernes. Toutefois, la CAF semble mettre la pression sur le royaume chérifien afin d’assurer un tournoi dans les meilleures conditions possibles.
Une organisation sous surveillance
Les exigences de la CAF en matière d’organisation d’une CAN sont de plus en plus strictes. L’instance africaine veut éviter tout risque de retard et assurer un tournoi fluide, tant sur le plan logistique que sportif. Ainsi, si le Maroc ne respecte pas le cahier des charges d’ici mai 2025, un scénario alternatif pourrait être étudié, bien que rien n’ait été précisé quant à un éventuel pays de remplacement.
Cette annonce intervient alors que le Maroc concentre également ses efforts sur la Coupe du Monde 2030, qu’il co-organisera avec l’Espagne et le Portugal. Ce double engagement pourrait-il compliquer la tâche du pays dans sa préparation pour la CAN ? Samir Lamari estime que la tâche s’annonce difficile et que, pour lui, l’objectif prioritaire reste la Coupe du Monde plutôt que la CAN.
Le Maroc prêt à relever le défi ?
Malgré ces doutes, le Maroc a toujours démontré une grande capacité d’organisation en accueillant avec succès plusieurs compétitions internationales récentes, notamment le Mondial des Clubs ou encore des matchs internationaux de grande envergure.
La fédération marocaine et les autorités locales devront donc redoubler d’efforts pour rassurer la CAF et respecter les échéances fixées. D’ici mai 2025, il faudra garantir des stades conformes, des infrastructures adaptées et une logistique bien huilée pour éviter toute remise en question de l’organisation de la CAN au Maroc.
Le football africain retient donc son souffle : le Maroc relèvera-t-il le défi ou un autre pays devra-t-il prendre le relais ? La réponse dans les prochains mois.
Lire également :
“Tebboune ne va pas….” : Ali Bencheikh craque