Algérie Foot– L’ancien attaquant égyptien Ahmed Hossam Mido a récemment fait une déclaration qui risque de faire grand bruit. Lors d’une interview accordée à un média de son pays, l’ex-joueur de l’Olympique de Marseille (2003-2004) a révélé que son club de l’époque lui avait proposé une somme colossale pour l’empêcher de participer à la Coupe d’Afrique des Nations 2004.
L’OM voulait l’empêcher de rejoindre l’Égypte
Dans cette interview, Mido a levé le voile sur une tentative controversée de l’OM, qui souhaitait le retenir en club au lieu de le laisser défendre les couleurs de son pays.
“En 2004, Marseille m’a proposé une somme énorme pour que je n’aille pas à la CAN.”
L’ancien attaquant phocéen n’a pas hésité à refuser cette offre, mettant l’amour du maillot national au-dessus de toute considération financière. “J’ai refusé. Impossible que je rate la sélection”, a-t-il affirmé avec fermeté.
Malgré la pression de son club, Mido a rejoint l’équipe nationale égyptienne et a disputé les trois matchs des Pharaons en tant que titulaire. La sélection égyptienne n’a cependant pas dépassé la phase de groupes, tandis que la Tunisie, pays hôte, a décroché le titre.
Tottenham aussi dans le viseur
Deux ans plus tard, alors qu’il évoluait sous les couleurs de Tottenham, Mido a vécu une situation similaire avant la CAN 2006. Cette fois encore, le club londonien a tout tenté pour le dissuader de répondre à l’appel de la sélection égyptienne.
“En 2006, Tottenham a fait tout son possible pour que je n’aille pas à la CAN. J’ai refusé.”
Mido raconte même qu’une réunion a été organisée entre le président de la Fédération égyptienne, Samir Zaher, et le président des Spurs, Daniel Levy, pour trouver un compromis. Mais l’attaquant n’a jamais envisagé de tourner le dos à son pays. “Je n’ai jamais refusé l’équipe nationale. Même quand j’étais critiqué. J’avais toujours cette fierté d’être présent en sélection.”
Un problème qui persiste encore aujourd’hui
Les révélations de Mido ne surprennent guère lorsqu’on observe la réticence historique de nombreux clubs européens à libérer leurs joueurs africains pour la CAN. Cette tendance, bien ancrée depuis plusieurs décennies, persiste encore aujourd’hui.
À chaque édition de la compétition, plusieurs joueurs subissent des pressions pour rester en club, et certains finissent par céder, invoquant des blessures ou des accords avec leurs dirigeants. La CAN 2024 en Côte d’Ivoire a d’ailleurs vu des cas similaires, avec des entraîneurs européens tentant de dissuader leurs joueurs de partir.
La Confédération africaine de football (CAF) devra trouver des solutions pour éviter ces situations et garantir que les joueurs africains puissent représenter leur pays sans subir ce type de chantage. Car si Mido a résisté à la pression de ses clubs, combien d’autres ont dû renoncer dans l’ombre ?
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