Algérie Foot – La vérité sur le passé triste et amère du futur leader de l’attaquant de l’équipe d’Algérie éclate au grand jour.
Anis Hadj Moussa, ailier flamboyant du Feyenoord Rotterdam et de l’équipe d’Algérie, s’apprête à retrouver le Nord de la France, sa terre natale, à l’occasion d’un choc en Ligue des champions face au LOSC. Un rendez-vous symbolique pour ce joueur de 22 ans, formé au RC Lens, mais contraint de quitter son club formateur dans des circonstances amères.
Hadj Moussa, auteur de 6 buts et 2 passes décisives en 23 matchs cette saison, est devenu une véritable révélation sur la scène européenne. Pourtant, son parcours n’a pas été un long fleuve tranquille. Formé pendant quatre ans à Lens, il semblait destiné à percer dans le club artésien. Mais au moment de signer son premier contrat professionnel, le club décide de ne pas lui faire confiance. Une décision qui a laissé des cicatrices, comme en témoigne son père dans une interview accordée à L’Équipe :
« Ils n’ont pas voulu lui donner sa chance. Ça a été un coup dur pour lui, il s’est senti trahi. Mais cette épreuve l’a forgé. »
Ce rejet aurait pu freiner son ascension, mais Hadj Moussa a puisé dans cette déception pour se relever. Livré à lui-même à seulement 20 ans, il trouve refuge aux Pays-Bas, où Feyenoord lui offre une opportunité. Rapidement, son talent éclate au grand jour. Sa vitesse, sa technique et son flair pour les buts lui permettent de s’imposer comme une pièce maîtresse de l’effectif. Ses prestations remarquées lui valent même une convocation chez les Fennecs en mars 2024, où il brille dès son premier match face à la Bolivie.
Alors qu’il s’apprête à disputer son premier match professionnel en France, Hadj Moussa revient avec un statut de star, bien différent de celui qu’il avait en quittant Lens. La rencontre face au LOSC revêt un double enjeu : prouver qu’il est devenu un joueur de classe mondiale et peut-être envoyer un message à ses anciens dirigeants.
Un retour en Ligue 1 semble d’ailleurs se dessiner pour le virevoltant ailier. Ironie du sort, c’est Lille, rival historique de Lens, qui serait en pole position pour s’attacher ses services. Une situation qui pourrait faire regretter aux dirigeants lensois leur choix de l’avoir laissé partir sans lui donner sa chance.
Lire également :
Algérie : de retour à la CAF pour abattre le Maroc, Walid Sadi félicité