Algérie Foot – Invité sur le plateau de la chaîne sportive El Heddaf TV, Ali Bencheikh, figure emblématique du football algérien, s’est exprimé sans détour sur plusieurs sujets liés à l’actualité sportive nationale. Fidèle à son franc-parler, l’ancien joueur du MC Alger a livré des déclarations marquantes qui n’ont pas manqué de faire réagir.
Critiquant le fonctionnement des clubs algériens, Bencheikh a déclaré : “Pourquoi est-ce toujours l’entraîneur qui paie le prix des échecs, et jamais les dirigeants qui recrutent les joueurs ?” Une réflexion qui remet en question la gestion sportive de plusieurs équipes, où les entraîneurs sont souvent désignés comme les seuls responsables des mauvais résultats.
Malgré cette critique, il n’a pas hésité à saluer le travail de l’entraîneur actuel de la JS Kabylie, Zinnbauer, qu’il avait pourtant critiqué avant son arrivée en Algérie : “Ce coach m’a plu, et j’espère que la JSK retrouvera sa place parmi les grands.” Une déclaration qui témoigne de son attachement au prestige de l’un des clubs les plus titrés d’Algérie.
En évoquant son intégrité, Ali Bencheikh a ajouté : “Je sais que je suis une personne honnête, et les gens qui m’ont élevé ne m’ont transmis que des valeurs positives.”
Abordant la question des infrastructures, il s’est exprimé sur le futur Stade de Douéra, destiné au MC Alger : “Quand le Stade de Douéra sera affecté au Mouloudia, il faudra accélérer les choses. Ce n’est pas n’importe qui, qui pourrait accéder aux loges.” Une pique adressée à la gestion des privilèges, selon lui, parfois désordonnée dans les stades algériens.
Toujours incisif, Bencheikh a comparé l’environnement actuel au passé : “Même Einstein ne pourrait pas s’en sortir ici, avec son intelligence, ils finiraient par le déstabiliser.” Une critique directe sur les obstacles auxquels font face les talents en Algérie, qu’ils soient sportifs ou intellectuels.
Enfin, dans un clin d’œil nostalgique, il a rappelé une anecdote sur les primes de match : “À l’époque, on avait battu le Maroc en aller-retour, et on avait reçu une prime de 2000 dinars.” Une manière de souligner les évolutions – ou non – dans la reconnaissance des efforts des joueurs.
Une chose est sûre : Ali Bencheikh n’a pas fini de faire parler de lui, et ses déclarations résonnent comme un appel à la réforme et à une meilleure gestion du football algérien.
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