Algérie Foot– Le Maroc, en partenariat avec l’Espagne et le Portugal, se prépare à accueillir la Coupe du Monde 2030. Ce projet ambitieux repose sur un dossier partagé, qui prévoit l’utilisation de 20 stades : 11 en Espagne, 6 au Maroc, et 3 au Portugal. Cependant, un nouvel obstacle se dresse sur le chemin de cette organisation conjointe.
D’après des informations relayées par le média espagnol Mundo Deportivo, la FIFA envisage de réduire le nombre total de stades retenus pour l’organisation du tournoi. Cette mesure, jugée nécessaire pour des raisons logistiques et budgétaires, pourrait avoir des répercussions sur les trois pays hôtes. Il est question de supprimer deux stades en Espagne et un au Maroc, ce qui porterait le total à 17 stades pour la compétition.
Si cette décision se concrétise, le Maroc pourrait perdre le stade de Fès dans sa liste initiale. Les cinq autres infrastructures prévues pour accueillir les matchs – situées à Rabat, Casablanca, Marrakech, Tanger et Agadir – devraient toutefois être maintenues. Cette situation pose un défi pour le Royaume, qui souhaite marquer l’histoire en tant que deuxième pays arabe, après le Qatar en 2022, et le deuxième pays africain, après l’Afrique du Sud en 2010, à accueillir ce prestigieux événement.
Malgré cette réduction envisagée, le Maroc conserve une position clé dans l’organisation de la Coupe du Monde 2030. Ce tournoi revêt une importance historique, puisqu’il célèbrera le centenaire de la première édition organisée en 1930 en Uruguay. À cette occasion, trois matchs de la phase de groupes auront lieu en Uruguay, en Argentine et au Paraguay, en hommage à cet événement fondateur.
Le Maroc, l’Espagne et le Portugal auront la responsabilité d’organiser une compétition qui réunira pour la deuxième fois 48 équipes, après l’édition de 2026 prévue aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Cette expansion du format du tournoi implique des exigences accrues en termes d’infrastructures et de logistique.
En outre, la FIFA a déjà confirmé que les équipes hôtes – à savoir celles du Maroc, de l’Espagne, du Portugal, ainsi que de l’Uruguay, de l’Argentine et du Paraguay – bénéficieront d’une qualification automatique pour la phase finale. Cependant, la réduction du nombre de stades soulève des questions sur la manière dont les matchs seront répartis et sur les priorités accordées à chaque pays hôte.
Malgré les ajustements possibles imposés par la FIFA, le Maroc reste déterminé à relever le défi. Ce projet de co-organisation constitue une opportunité majeure pour renforcer son image sur la scène internationale et pour promouvoir son développement sportif. Avec des infrastructures modernes et une passion populaire pour le football, le Maroc est prêt à faire face à ces défis pour garantir le succès de la Coupe du Monde 2030.
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