Algérie Foot– L’Espérance Sportive de Tunis (ES Tunis) traverse une période de turbulence suite à une sanction infligée par la FIFA. Le club se trouve temporairement interdit de recrutement pour trois périodes successives à compter de ce mercato hivernal, en raison d’un retard dans le paiement des intérêts dus à l’ancien joueur jordanien, Mohammad Abu Zrayq. Cependant, cette situation, décrite par plusieurs observateurs comme une « tempête dans un verre d’eau », semble être en voie de résolution rapide.
La FIFA avait initialement rendu un jugement en faveur de Mohammad Abu Zrayq, exigeant que l’ES Tunis lui verse un montant de 700 000 dollars. Cette décision faisait suite à la résiliation unilatérale de son contrat par le joueur, qui avait signé avec le club à l’été 2022 pour une durée de trois ans, avant de le quitter au bout d’une seule saison. Bien que l’ES Tunis ait contesté cette résiliation, l’instance internationale a tranché en faveur du joueur, imposant également le paiement d’intérêts de retard.
Ces intérêts, qui s’élèvent à un peu plus de 400 000 dinars tunisiens (environ 124 000 dollars), n’ont pas été transférés dans les délais impartis, déclenchant ainsi la sanction. Toutefois, une source officielle a confirmé à Africafootunited que le problème sera réglé sous peu. « L’affaire sera définitivement close au début de la semaine prochaine. Une fois les fonds transférés, l’interdiction de recrutement sera levée », a déclaré cette source, rassurant les supporters et les dirigeants.
Un impact limité pour le club
Si cette interdiction de recrutement a fait grand bruit dans les médias et sur les réseaux sociaux, son impact réel sur la stratégie sportive du club reste limité. L’ES Tunis dispose déjà d’un effectif compétitif pour la saison en cours, et les dirigeants se sont montrés confiants quant à la capacité de l’équipe à maintenir ses ambitions, aussi bien sur le plan local que continental.
L’affaire Mohammad Abu Zrayq illustre néanmoins les défis auxquels sont confrontés les clubs tunisiens et africains dans la gestion contractuelle et financière des joueurs. Elle met également en lumière l’importance de respecter scrupuleusement les délais imposés par les instances internationales pour éviter ce type de sanctions administratives.
En conclusion, cette affaire, bien qu’embarrassante à court terme, ne devrait pas entraver les objectifs de l’Espérance de Tunis. Tout indique que le club tournera rapidement cette page, prêt à poursuivre son chemin dans la quête de nouveaux succès sportifs.
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