Algérie Foot– Reda Abdouche, ancien directeur général de l’USM Alger, a récemment livré des propos marquants concernant des épisodes mémorables de l’histoire récente du club. Il s’est notamment exprimé sur le départ d’Abdelhak Benchikha, les tensions avec la CAF, et l’absence de réponses des instances internationales.
Revenant sur le passage tumultueux d’Abdelhak Benchikha en tant
qu’entraîneur de l’USMA, Abdouche a confié :
« Juste après le départ de Charef, on avait recruté Abdelhak
Benchikha. Quand il avait décidé de démissionner, j’étais à
l’hôpital. Il avait affirmé que des supporters de l’USMA l’avaient
insulté, puis il a nié, et c’est ainsi qu’il a jeté l’éponge.
»
Ce départ, entouré de controverses, a marqué un tournant difficile
pour le club, qui a dû naviguer dans l’incertitude sportive en
pleine saison.
Abdouche a ensuite abordé un conflit majeur opposant l’USMA au
RS Berkane et à la Confédération Africaine de Football (CAF). Selon
lui, l’injustice subie par le club lors d’un match crucial reste
inacceptable :
« Le TAS ne pourra pas trancher en défaveur de l’USMA car
toutes les lois sont en notre faveur. Il ne faut pas intégrer la
politique au sport, et le RS Berkane avait porté un maillot
politique contenant une fausse carte géographique du Maroc.
»
Il a également souligné les manquements des commissions de la CAF
:
« On a été déclarés forfaits alors qu’on était bien sur le
terrain. C’est eux qui ne voulaient pas jouer à Alger. La CAF doit
être sanctionnée par le TAS. Mais on sait que la CAF et la FIFA
sont en période d’élections et qu’elles s’entendent bien. Ils n’ont
pas trouvé de solution. »
Enfin, Abdouche a exprimé sa frustration quant au silence de la
FIFA :
« On a également une requête à la commission d’éthique de la
FIFA, mais on n’a pas eu de réponse. »
Ces propos traduisent une profonde déception face à ce qu’il
perçoit comme un manque de transparence et d’équité des instances
sportives internationales.
Ces déclarations soulignent les défis structurels auxquels l’USMA et d’autres clubs africains font face, notamment l’interférence entre politique et sport, et les décisions controversées des instances dirigeantes. Abdouche appelle à des réformes urgentes pour garantir l’équité dans le football africain.
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