Algérie Foot – Lors de son intervention sur la chaîne OneTV, Said Fellak, responsable de la communication de la Fédération Algérienne de Football (FAF), a récemment clarifié les contours de la décision concernant le plafonnement des salaires dans les clubs algériens. Cette mesure, qui a suscité de vives réactions dans le milieu du football, a été perçue par certains comme une contrainte injuste pour les clubs. Cependant, selon Fellak, la réalité est bien différente et nécessite des éclaircissements.
“Tous les clubs algériens sont en faillite”, a déclaré Said Fellak, mettant en lumière la situation financière précaire des clubs du pays. La FAF a donc pris la décision de fixer un seuil salarial de 250 millions de dinars, un montant qu’il considère comme un salaire encore très attractif. Cependant, Fellak a précisé que ce plafonnement n’est pas une interdiction, mais un seuil à respecter. « La FAF n’a pas interdit de dépasser ce seuil, mais si un club souhaite offrir un salaire supérieur, il doit simplement fournir des garanties », a-t-il expliqué. Concrètement, cela signifie que les clubs devront démontrer qu’ils sont financièrement capables d’assurer ces salaires avant de pouvoir proposer des contrats plus élevés.
Il a ajouté que cette mesure, loin d’être une injustice comme certains l’ont affirmé, vise à protéger les clubs et leurs joueurs en garantissant la stabilité financière à long terme. “Beaucoup disent que cette décision est injuste, mais au contraire !”, a insisté Fellak.
Fellak a fait comprendre que cette décision n’a pas été suffisamment bien comprise par le public et qu’il est crucial de clarifier les intentions de la FAF. Le plafonnement des salaires, selon lui, est une mesure préventive qui vise à préserver la compétitivité et la pérennité des clubs algériens dans un contexte économique difficile.
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