Algérie Foot– Noureddine Zekri, figure controversée du football algérien, a une fois de plus fait parler de lui à travers des déclarations marquantes qui ne manqueront pas de faire réagir les amateurs du ballon rond. Connu pour son franc-parler, l’entraîneur n’a pas mâché ses mots sur plusieurs sujets liés au sport en Algérie.
Dans une récente intervention, Zekri a affirmé sans détour : « Je ne me considère pas comme un entraîneur algérien, mais comme un Italien. Obtenir une licence CAF Pro ne signifie rien. » Par ces propos, il remet en question la qualité des formations en Algérie et semble afficher une préférence pour les méthodes européennes, particulièrement italiennes, où il a construit une grande partie de sa carrière.
Le coach exerçant actuellement en Arabie Saoudite n’a pas hésité à critiquer la génération dorée de 1982, pourtant vénérée pour son parcours historique lors de la Coupe du Monde. « Ce sont eux qui ont échoué, et ils sont responsables de la dégradation du sport et du football algérien, » a-t-il déclaré, suscitant sans doute la controverse parmi les supporters et les anciens joueurs.
Fidèle supporter du MC Alger, Zekri s’est également montré critique envers l’arrivée d’entraîneurs étrangers dans les clubs locaux. « Je suis un fan du Mouloudia, mais je n’accepte pas qu’un entraîneur français, inconnu de surcroît, prenne les rênes de cette équipe. » Une position qui illustre sa méfiance envers les recrutements internationaux jugés peu pertinents pour le développement du football algérien.
Enfin, l’entraîneur a révélé un soulagement personnel : « Je suis heureux de ne pas avoir entraîné le CRB (Chabab Riadhi de Belouizdad). Si je l’avais fait, j’aurais pu gagner trois titres avec eux. » Une déclaration qui reflète à la fois sa confiance en ses compétences et sa volonté de prendre ses distances avec certaines institutions sportives nationales.
Ces propos sans concession de Noureddine Zekri soulignent les tensions persistantes dans le football algérien, entre attentes des supporters, gestion locale et influence étrangère. Reste à voir comment ces critiques seront accueillies par les acteurs du milieu sportif.
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