Algérie Foot– Mohamed Mecherara, ancien président de la Ligue algérienne de football, a récemment fait des déclarations marquantes lors de son passage dans une émission de télévision privée, revenant sur plusieurs événements et aspects du football algérien. Son discours a touché divers sujets, allant des rivalités historiques entre l’Algérie et l’Égypte, aux problèmes internes de la sélection nationale et des dirigeants du football. Il a également parlé de Vahid Halilhodzic.
L’un des points les plus poignants de son intervention a été son analyse de la fameuse rencontre entre l’Algérie et l’Égypte, qui a marqué l’histoire du football africain, notamment lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2010. Selon Mecherara, ce match “est sorti de son cadre sportif”. Il a souligné que l’atmosphère autour de cette rencontre était particulièrement tendue et que même les vétérinaires avaient été appelés pour surveiller la situation en raison des coulisses du match, un événement qui a mis en lumière les enjeux extra-sportifs et les tensions politiques entre les deux nations.
Mecherara est également revenu sur les rémunérations des joueurs algériens. Il a affirmé qu’un joueur algérien ne mérite pas de toucher des sommes aussi élevées que celles que certains perçoivent actuellement. “Le joueur algérien ne mérite pas 20 millions”, a-t-il déclaré, remettant en question les salaires des footballeurs professionnels dans le pays et suggérant qu’ils ne sont pas toujours à la hauteur de leurs performances sur le terrain. Cette remarque a fait écho à une réflexion plus large sur la gestion des finances dans le football algérien.
L’ancien dirigeant a également évoqué l’ère de Vahid Halilhodzic, l’ex-sélectionneur de l’équipe nationale algérienne, en affirmant que l’entraîneur avait un salaire de 65 000 euros par mois, soulignant que ce salaire n’était pas payé par la FAF, mais par un sponsor. “C’est ce qu’on appelle un travail professionnel”.
Enfin, il a exprimé son point de vue sur l’échec de Rabah Madjer en tant qu’entraîneur de l’équipe nationale. Selon lui, Madjer n’a pas réussi à s’imposer dans ce rôle en raison de son manque de formation en management sportif et de son incapacité à bien gérer les aspects techniques et organisationnels de l’équipe. Mecherara a ainsi souligné que Madjer n’avait pas été rémunéré lorsqu’il était à la tête de la sélection lors de son premier passage en équipe nationale algérienne, et que c’était sa décision à lui.
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