Algérie Foot– Le football algérien continue de faire la une, notamment en raison des préparatifs pour les qualifications de la Coupe du Monde 2026. Selon des sources fiables, la Fédération algérienne de football (FAF), en collaboration avec Vladimir Petković, sélectionneur des Fennecs, aurait quasi-finalement opté pour le stade Nelson Mandela d’Alger pour accueillir les matchs cruciaux de ces qualifications de l’équipe d’Algérie en coupe du monde 2026.
Une décision stratégique et réfléchie
L’Algérie occupe actuellement la première place du groupe G avec 9 points, ex aequo avec le Mozambique mais avec un avantage à la différence de buts. Ces deux équipes doivent s’affronter en mars 2025 dans une rencontre décisive. Avant cela, les Verts rencontreront le Botswana en cinquième journée. La phase de qualification se poursuivra par des rencontres cruciales contre le Botswana en septembre et l’Ouganda en octobre.
Le choix du stade Nelson Mandela, bien qu’encore en cours de finalisation, semble répondre à plusieurs critères. Situé à Alger, il permet une logistique simplifiée grâce à sa proximité avec le Centre de préparation de Sidi Moussa, un lieu central pour les stages et entraînements de l’équipe nationale. Le confort et l’intimité qu’offre ce centre, loin des distractions extérieures, sont essentiels pour maintenir un niveau de concentration élevé, nécessaire pour des compétitions aussi importantes.
Rénovations nécessaires pour un stade de haut niveau
Le stade Nelson Mandela est fermé depuis deux mois pour des travaux de rénovation, principalement pour améliorer la qualité de sa pelouse naturelle. Malgré les efforts initiaux, les résultats n’ont pas été satisfaisants. C’est pourquoi la FAF a décidé de faire appel à une entreprise portugaise reconnue pour son expertise en entretien de gazons sportifs. Cette même société avait déjà collaboré avec succès avec la FAF par le passé, notamment pour l’entretien des infrastructures du centre de Sidi Moussa.
Le recours à cette entreprise est perçu comme une étape décisive pour garantir que le stade soit prêt pour les échéances internationales. L’accord avec cette société portugaise est pour l’instant à titre provisoire, mais pourrait être étendu à d’autres stades en cas de succès.
Une compétition acharnée pour le Mondial 2026
Contrairement aux qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025, où l’Algérie avait déjà assuré sa qualification sans grande pression, les éliminatoires du Mondial 2026 représentent un défi d’un autre calibre. Seule une équipe par groupe obtiendra une place pour le prestigieux tournoi. Dans ce contexte, chaque détail compte, qu’il s’agisse de la qualité des infrastructures ou des conditions de préparation.
Lors des précédentes qualifications pour la CAN 2025, l’équipe nationale avait alterné entre plusieurs stades : Miloud Hadefi à Oran, le stade du 19 mai 1956 à Annaba et celui de Hussein Aït Ahmed à Tizi Ouzou. Cette dispersion avait parfois créé des désagréments logistiques. En concentrant les matchs au stade Nelson Mandela, la FAF cherche à maximiser la stabilité et le confort pour les joueurs.
Un passé récent au stade Nelson Mandela
La dernière rencontre de l’Algérie dans ce stade remonte à juin 2023, lors d’une défaite surprise face à la Guinée (1-2) dans les qualifications pour le Mondial 2026. Malgré ce revers, la fédération reste convaincue que le stade Nelson Mandela offre les meilleures conditions pour affronter des adversaires de haut niveau et espérer une qualification historique.
Une infrastructure au service de l’excellence
En fin de compte, la décision de la FAF reflète une volonté claire de professionnaliser davantage la gestion de l’équipe nationale d’Algérie. Avec un terrain de qualité et une proximité logistique stratégique, les Verts auront toutes les cartes en main pour décrocher leur ticket pour le Mondial 2026. Le soutien des fans, couplé à une préparation minutieuse, sera essentiel pour surmonter les défis qui se profilent à l’horizon.
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