Algérie Foot– Dans son dernier numéro, le Journal officiel a publié une décision importante prise par l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrahmane Hammad. Cette décision fixe définitivement le cadre légal de gestion du stade Nelson Mandela de Baraki ainsi que de plusieurs infrastructures sportives environnantes.
La décision, datée du 17 novembre 2024 et signée par Abdelrahmane Hammad, complète celle prise le 25 juillet 2018. Elle intègre le stade Nelson Mandela de Baraki, ses annexes, la piscine de 25 mètres située à Kouba, ainsi que le terrain de golf de Dely Ibrahim au sein des actifs physiques du complexe olympique Mohamed Boudiaf. Cette entité est désormais légalement responsable de la gestion de ces infrastructures sportives.
Une décision en contradiction avec les orientations précédentes
Cette mesure marque une rupture avec les orientations et recommandations initiales qui avaient accompagné la construction de ce stade moderne et d’autres infrastructures sportives similaires. Ces recommandations préconisaient la création de sociétés à vocation commerciale pour assurer la gestion, l’entretien et l’exploitation optimale de ces équipements. Ce modèle de gestion a été appliqué uniquement au complexe Miloud Hadefi à Oran, qui fait office de référence en termes de rentabilité et de maintenance.
En revanche, le stade Nelson Mandela, inauguré il y a moins de deux ans lors du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) en janvier 2023, a connu des difficultés notables dans sa gestion. Ces problèmes concernent principalement l’entretien et la propreté de l’infrastructure. Ces lacunes ont conduit à des fermetures répétées, notamment pour des raisons de maintenance.
Une exploitation problématique depuis son inauguration
Malgré son statut de stade emblématique, le stade Nelson Mandela n’a pas été exploité de manière optimale. La dernière fermeture, survenue le 3 octobre dernier après le match entre l’Union sportive de la Médina d’Alger (USMA) et l’Union sportive de Biskra, illustre bien ces défis. Le stade a été fermé pour permettre le renouvellement de la pelouse, gravement détériorée. La situation est similaire pour le terrain annexe, dont l’état s’est dégradé en raison d’une utilisation excessive par les clubs locaux, les équipes nationales, et même les sélections militaires.
Vers une réouverture progressive des infrastructures
Selon une source proche du dossier, le terrain annexe devrait rouvrir dans un délai de deux à trois semaines, une fois la maintenance terminée. Pour le terrain principal, la fin des travaux de rénovation est prévue dans environ un mois. Cependant, sa réouverture pour des compétitions officielles reste conditionnée à une décision du ministère de la Jeunesse et des Sports.
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