Algérie Foot– Depuis plusieurs semaines, Manchester City traverse une période difficile. Les Skyblues n’ont pas gagné un seul match lors de leurs six dernières rencontres toutes compétitions confondues, et l’équipe semble méconnaissable par rapport à son niveau habituel. La crise est bien présente, et au cœur de cette tempête, Pep Guardiola, l’entraîneur de City, commence à susciter des interrogations. Ses choix, ses stratégies, et surtout les résultats décevants, mettent le technicien espagnol sous une pression croissante.
Après un match nul frustrant contre Feyenoord (3-3) en Ligue des champions, Guardiola est apparu en conférence de presse avec des griffures, un détail qui a intrigué de nombreux observateurs. Le coach a expliqué qu’il s’était lui-même griffé, suggérant indirectement que la pression commençait à avoir un impact sur lui.
Ce dimanche, alors que Manchester City s’apprêtait à affronter Liverpool dans un match crucial, Guardiola a fait une déclaration qui a attiré l’attention des journalistes et des supporters. Face aux interrogations sur la pression qu’il subissait, l’entraîneur de City a répondu avec une certaine dose d’humour et de réalisme : « Vous n’imaginez pas combien ils me paient, ça vient avec le salaire. Si je ne veux pas cette pression, j’arrête, je rentre chez moi et je n’ai pas ce poids sur les épaules. Tous les managers le font. » Ces propos, à la fois légers et pleins de sagesse, montrent que Guardiola est conscient des attentes placées sur ses épaules, mais qu’il accepte aussi la réalité de sa position.
Pourtant, malgré ce discours décontracté, la situation est loin d’être facile pour Guardiola et ses joueurs. En abordant le match contre Liverpool, un adversaire redoutable, l’entraîneur a fait preuve de lucidité : « J’aimerais dire que nous allons gagner à Anfield et ensuite gagner 20 matches, mais dans la situation dans laquelle nous sommes, je ne pense pas que ce soit le cas. Nous devons maintenant souffrir. » Ces mots montrent la réalité du moment : Manchester City est dans une période difficile, et la route vers la victoire s’annonce semée d’embûches. Guardiola insiste cependant sur l’importance de rester positif et solidaire malgré la tempête qui secoue l’équipe. « C’est le moment d’être là, d’être positif. Mais s’il y a un résultat en ce moment, nous ne serons pas ce que nous sommes. Mais nous sommes là, nous voulons y rester le plus longtemps possible. » Une déclaration pleine de résilience et de détermination.
Notons que, durant le dernier match de son équipe, alors que des fans lui chantaient une chanson dans laquelle ils affirmaient que l’Espagnol allaient se faire virer le lendemain, Guardiola a répondu avec un signe : 6 doigts, en référence aux 6 Premier League qu’il a remporté lors des 6 dernières années.
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