Algérie Foot– Le football de Tunisie traverse une période de turbulences administratives et sportives sous la présidence de Kamel Idir, à la tête de la commission de règlement de la Fédération tunisienne de football (FTF). Alors que le pays fait face à des défis organisationnels, le retrait du tournoi de la Coupe d’Afrique des nations des joueurs locaux (CHAN) et la recherche d’un nouveau sélectionneur sont des sujets de débat majeurs dans le pays.
La première grande décision prise par Kamel Idir a été le retrait de l’équipe nationale tunisienne de la compétition de la Coupe d’Afrique des nations des joueurs locaux prévue en 2025 en Tanzanie, au Kenya et en Ouganda. Selon Eider, après avoir consulté les clubs locaux, il a été décidé que la Tunisie ne participerait pas à cette édition. Tous les clubs ont exprimé leur inquiétude concernant l’impact que cette participation pourrait avoir sur le championnat national. Les clubs ont insisté sur le fait que la participation à ce tournoi perturberait le calendrier du championnat tunisien et affecterait son bon déroulement. En conséquence, la FTF est en négociations avec la Confédération africaine de football (CAF) pour obtenir une exemption de l’amende financière qui s’élève à 50 000 dinars, imposée en raison de ce retrait.
Dans un autre domaine, la recherche d’un nouveau sélectionneur pour l’équipe nationale a été lancée. Eider a révélé qu’il avait entamé des discussions avec plusieurs entraîneurs étrangers, arguant que l’avenir de l’équipe tunisienne nécessitait un changement de direction. Il a évoqué la nécessité d’engager un entraîneur européen, avec une solide expérience en Afrique et en Coupe du Monde, pour préparer la Tunisie aux compétitions futures. Cette déclaration met en lumière un tournant dans la gestion de l’équipe nationale, car de nombreux observateurs s’interrogent sur la capacité des entraîneurs locaux à relever ce défi. Le choix d’un entraîneur étranger pourrait marquer un nouveau chapitre dans l’histoire du football tunisien.
L’autre point de controverse a été l’absence de la Tunisie aux élections du bureau exécutif de la CAF. Alors que Hocine Jenayah avait initialement présenté sa candidature, il s’est rétracté à la dernière minute, au profit de l’Algérien Walid Sadi. Cette décision a suscité des interrogations sur la gestion des relations internationales de la FTF. Idir a choisi de rester évasif sur cette question, indiquant que la FTF n’avait pas de position officielle à ce sujet et renvoyant la responsabilité sur les candidats eux-mêmes. « Certains se sont portés candidats puis se sont rétractés, vous devez poser la question à ceux-là, nous n’avons pas de position », a-t-il affirmé.
Malgré ces turbulences, ledit responsable se prépare à quitter ses fonctions avec la « conscience tranquille », malgré les obstacles rencontrés. Cependant, certaines décisions de la commission de règlement, notamment son refus de reporter le match d’Espérance Sportive de Tunis contre l’Union Sportive de Ben Guerdane, ont entraîné des tensions avec certains clubs. Alors que les élections pour le futur président de la FTF approchent, le football tunisien se trouve à un carrefour crucial, avec un avenir incertain. Le choix du prochain président et la gestion des grandes compétitions à venir détermineront sans doute la direction que prendra le football dans ce pays.
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