Algérie Foot– Les équipes nationales de jeunes en Algérie traversent une série d’échecs répétés dans les compétitions régionales, mettant en lumière des lacunes préoccupantes. L’équipe des moins de 20 ans, dirigée par Yacine Manaa, n’a pas réussi à se qualifier pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Lors du tournoi de l’Union nord-africaine (UNAF), organisé à Suez en Égypte, les jeunes Fennecs ont déçu avec deux matchs nuls (1-1) contre l’Égypte et le Maroc, avant de s’incliner face à la Tunisie (2-1). Ce qui aurait mis hors de lui Sadi, président de la FAF et nouveau ministre ses sports.
Le même constat s’applique aux moins de 17 ans, menés par Aziz Lahocine, qui ont également échoué à se qualifier pour la CAN de leur catégorie au Maroc. Avec des défaites face à l’Égypte et la Tunisie, et une unique victoire contre la Libye, ces performances insuffisantes témoignent d’un manque d’efficacité global. Ces résultats font peser une pression croissante sur la Fédération algérienne de football (FAF) et le ministère des Sports, tous deux dirigés par Walid Sadi, pour réagir rapidement.
Selon une source interne à la FAF, le président Walid Sadi, également ministre des Sports, serait furieux face à ces contre-performances, d’autant que des moyens considérables ont été mobilisés pour assurer la réussite de ces équipes. Une réunion d’urgence est prévue entre Sadi et le directeur technique national, Ameur Mansoul, pour analyser les raisons de ces échecs. Des mesures radicales, incluant des changements au sein de la direction technique, pourraient être envisagées.
Des noms prestigieux, tels que Karim Ziani, Abdelkader Ghezzal, Karim Matmour ou Rafik Saïfi, récemment diplômés pour entraîner au plus haut niveau, sont pressentis pour intégrer les sélections juniors. Rafik Saïfi, notamment, a déjà acquis une expérience en travaillant avec l’équipe nationale senior sous les ordres de Vladimir Petkovic lors du stage de novembre.
Ces échecs successifs soulèvent des questions sur la gestion et l’encadrement des jeunes talents en Algérie. Alors que le football reste une passion nationale, ces contre-performances ternissent l’image d’un pays qui aspire à briller sur la scène continentale. Une restructuration semble inévitable pour redonner espoir et ambition à des générations promises à un bel avenir. Les décisions prises dans les semaines à venir pourraient bien marquer un tournant décisif pour les jeunes catégories des Fennecs.
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