Algérie Foot– Le journaliste Redouane Bouhnika, intervenant sur Elheddaf TV, a suscité une vive réaction en révélant qu’un club algérien avait déboursé la somme de 80 000 euros (soit environ 1 milliard et 160 millions de centimes) pour un stage de 10 jours à l’étranger. Présentée comme une dépense importante, cette déclaration a néanmoins soulevé des questions sur la réalité des coûts pour un club professionnel.
Pour une délégation comprenant au moins 40 personnes, composée de joueurs, membres du staff technique et médical, ainsi que des accompagnateurs, ce budget est loin d’être extravagant. Les frais de logement dans des hôtels adaptés aux besoins sportifs, les repas, les déplacements locaux, ainsi que les infrastructures d’entraînement représentent des coûts conséquents. À cela peuvent s’ajouter des dépenses imprévues, comme l’accès à des équipements spécifiques ou des matchs amicaux organisés dans le cadre du stage.
En comparaison avec d’autres clubs professionnels, notamment en Europe, ce type de dépense est considéré comme standard, voire modéré. Dans des pays où les exigences logistiques et les infrastructures de haut niveau sont la norme, les montants dépensés pour des stages similaires peuvent facilement doubler ou tripler.
Les réactions à la déclaration de Bouhnika reflètent un débat récurrent dans le football algérien : celui des investissements nécessaires pour rester compétitif, face à une perception publique souvent critique. Si certains y voient une mauvaise gestion, d’autres estiment qu’un club professionnel doit investir dans la préparation de ses joueurs pour garantir des performances optimales.
Dans un football algérien en quête de modernisation, ce type de dépense est une étape logique pour hisser le niveau des clubs à celui de leurs homologues internationaux.
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