Algérie Foot– Dans une interview exclusive accordée au média Compétition, Ryad Boudebouz, figure emblématique du football algérien, s’est confié sur son rôle au sein de la JS Kabylie (JSK) et ses aspirations pour la saison en cours. Avec des déclarations marquantes, le milieu de terrain met en avant son influence et sa détermination à mener son équipe vers de nouveaux sommets.
Pour Boudebouz, l’adaptation à son nouveau club s’est faite sans encombre. « L’accueil a été absolument incroyable », déclare-t-il. Dès son arrivée, le milieu offensif a senti l’importance de sa présence dans le projet du club. L’efficacité des négociations entre son agent et les dirigeants de la JS Kabylie a aussi facilité cette transition. « Tout s’est passé rapidement. Les dirigeants ont fait tout leur possible pour m’intégrer au plus vite, et cela m’a beaucoup touché », confie-t-il.
Le choix de rejoindre la JSK s’est imposé naturellement pour Boudebouz, attiré par l’histoire et le prestige du club, mais aussi par le défi de contribuer à sa reconstruction après des années difficiles. « Je voulais aider ce grand club à retrouver sa gloire passée. Cela me motive énormément », affirme-t-il.
Un stade qui impressionne
Boudebouz ne cache pas son admiration pour le stade Hocine Aït Ahmed, flambant neuf et inauguré récemment. « Ce stade est magnifique, aussi bien par son architecture que par la qualité de sa pelouse. Il rivalise avec les meilleurs stades où j’ai joué en Europe », s’enthousiasme-t-il. Bien que la pelouse puisse se dégrader légèrement lors des matchs, il estime que les conditions restent idéales pour pratiquer un football de qualité.
Un mentor pour les jeunes joueurs
Avec une carrière riche d’expériences dans des clubs de renom comme Sochaux, Montpellier, le Betis Séville ou encore Saint-Étienne, Boudebouz se sent investi d’un rôle de mentor auprès des jeunes de l’effectif kabyle. « L’équipe est jeune, pleine de talent. Je m’efforce de leur donner des conseils et de les guider pour qu’ils exploitent pleinement leur potentiel », explique-t-il. Parmi ses coéquipiers, il mentionne notamment Bendaoud, un jeune joueur prometteur avec qui il partage régulièrement des échanges constructifs.
Boudebouz considère ces jeunes joueurs comme ses « petits frères » et veut leur éviter de reproduire les erreurs qu’il a pu commettre à leurs débuts. « C’est une responsabilité que je prends très à cœur », insiste-t-il. “Je me sens le mentor de l’équipe”, ajoute Boudebouz.
Les ambitions pour la saison
Interrogé sur les objectifs de la saison, Boudebouz ne cache pas son optimisme. « Nous avons les moyens de viser le titre. Avec un peu plus de confiance et de régularité, nous pouvons enchaîner les victoires et satisfaire les attentes de nos supporteurs », déclare-t-il. Cependant, il souligne la nécessité de mieux gérer la pression. « Je rappelle toujours aux joueurs que la pression est une partie intégrante du football. Il faut la transformer en moteur pour se surpasser. »
Boudebouz insiste également sur l’importance du collectif : « Si nous encaissons moins de buts, nous avons plus de chances de gagner. En attaque, il faut simplement retrouver un peu de réussite et les buts viendront. »
Une relation particulière avec les fans
Les fans de la JS Kabylie occupent une place spéciale dans le cœur de Boudebouz. « Ils me rappellent les supporteurs de Saint-Étienne. Ils sont passionnés, chantent beaucoup et nous soutiennent sans relâche, même dans les moments difficiles. Nous devons leur rendre cet amour en donnant tout sur le terrain », confie-t-il. Il se dit impressionné par leur ferveur et leur loyauté, et espère leur offrir des moments de joie cette saison.
Un rôle central sur le terrain
Sur le terrain, Boudebouz préfère jouer dans l’axe, où il peut maximiser son impact grâce à sa vision du jeu et sa créativité. « Je commence à trouver mes marques avec mes coéquipiers. Cela prend un peu de temps, mais je sens que je progresse et que je vais bientôt atteindre mon meilleur niveau », dit-il.
Bien qu’il s’agisse d’un nouveau schéma tactique pour lui, Boudebouz s’adapte aux consignes de l’entraîneur tout en partageant parfois ses observations. « Je suis franc avec le coach. Si je vois des choses qui ne fonctionnent pas, je lui en parle avec respect. Mais au final, c’est lui le maître à bord et je respecte ses décisions », précise-t-il.
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