Algérie Foot – La Fédération algérienne de football (FAF) a récemment officialisé la candidature de son président, Walid Sadi, pour intégrer le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). Cependant, cette ambition se heurte à une concurrence de taille : Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), a également soumis son dossier pour ce poste stratégique.
Samuel Eto’o, figure emblématique du football africain et quadruple Ballon d’Or africain, aspire à franchir une nouvelle étape dans sa carrière administrative. Depuis son accession à la présidence de la FECAFOOT en décembre 2021, il s’est engagé dans plusieurs projets de réforme au sein du football camerounais, mais son mandat n’a pas été exempt de polémiques. Des sanctions notables, notamment une suspension de six mois par la FIFA pour violation des principes d’éthique, ont entaché son parcours. Ces éléments pourraient peser contre lui lors de l’élection au sein de l’Assemblée générale de la CAF l’année prochaine.
Pour maximiser ses chances, Eto’o mise sur une stratégie bien rodée de lobbying, visant à obtenir le soutien de figures influentes au sein de la CAF, notamment le Congolais Jean Blaise Mayolas. Cependant, ce plan pourrait rencontrer une résistance, notamment de la part de Célestin Yanindji, président de la Fédération centrafricaine de football.
De son côté, Walid Sadi compte sur sa gestion récente à la tête de la FAF pour convaincre les électeurs. Cette confrontation promet d’être intense, opposant deux personnalités au parcours distinct, mais aux ambitions convergentes pour influencer les décisions clés du football africain. Les prochains mois seront cruciaux pour déterminer qui parviendra à s’imposer.
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