Algérie Foot– Le stade Hocine-Aït-Ahmed de Tizi Ouzou se prépare à accueillir deux événements majeurs en l’espace d’une semaine : un match de la JS Kabylie (JSK) et un match de l’équipe nationale algérienne (EN). Cependant, ces rencontres rapprochées posent un véritable défi pour les jardiniers et l’équipe de maintenance du stade, qui doivent garantir une pelouse de qualité malgré les contraintes.
Les préparatifs vont bon train en ce qui concerne les aspects logistiques et hôteliers pour accueillir l’équipe nationale. Toutefois, la qualité de la pelouse reste une préoccupation majeure. Le stade, bien que moderne, semble peiner à offrir une surface de jeu qui soit à la hauteur des attentes. Les jardiniers, sous pression, s’attèlent à réparer la pelouse après chaque match, mais les conditions météorologiques prévues – de la pluie durant la semaine – pourraient encore compliquer leur tâche.
Le sélectionneur de l’équipe nationale, Petkovic, espère que la pelouse sera en excellent état pour cette rencontre importante, notamment parce que ce match constitue une première à Tizi Ouzou pour l’équipe nationale. Pour Petkovic et ses joueurs, c’est une occasion de se connecter avec le public local et de renforcer l’engouement autour de l’équipe. Pourtant, l’état du gazon reste un point d’interrogation, surtout si le temps pluvieux détériore encore plus la pelouse.
Le stade Hocine-Aït-Ahmed est déjà soumis à une forte demande lors des matchs de la JS Kabylie, l’un des clubs les plus populaires d’Algérie. Chaque match de la JSK attire une foule nombreuse, ce qui met la pelouse à rude épreuve. Même en temps normal, les jardiniers doivent redoubler d’efforts pour maintenir une pelouse en état après chaque rencontre, l’herbe ayant tendance à se détériorer et à se décoller facilement sous la pression de la foule et des conditions de jeu. La courte période entre les deux matchs ne laisse que peu de temps pour restaurer la pelouse, d’où l’énorme pression sur l’équipe de maintenance.
En parallèle, un conflit persiste entre la JS Kabylie et la Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS) au sujet de la gestion du stade, en particulier concernant la billetterie. Ce désaccord rend la coordination des travaux de maintenance encore plus complexe, car la JSK souhaite exercer un certain contrôle sur l’utilisation de l’infrastructure et la gestion des recettes des matchs. Ce bras de fer avec la DJS complique la tâche des jardiniers, déjà submergés par les exigences élevées de ces rencontres successives.
Pour les supporters de la région, voir l’équipe nationale jouer à Tizi Ouzou est une opportunité rare et précieuse. Beaucoup sont prêts à remplir les tribunes, mais l’exiguïté du stade pose également des défis pour gérer cet afflux de fans tout en assurant leur sécurité et leur confort. Face à cette situation, les responsables du stade et les jardiniers n’ont d’autre choix que de relever ce défi de taille en un temps record.
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