Dans une première déclaration, Renard a nié avoir discuté de
questions financières, affirmant qu’il avait rencontré Samuel Eto’o
en France, sans jamais aborder le sujet de l’argent. «
Je n’ai eu aucune discussion d’ordre financier avec qui que ce soit
», a-t-il déclaré, ajoutant que les allégations
concernant une demande d’avance sur son salaire étaient des
mensonges.
Dans une interview accordée à Le Monde Afrique, Renard
a insisté sur le fait que les accusations étaient totalement
infondées. « Ce qui m’a agacé, c’est qu’on a dit que je
demandais beaucoup d’argent », a-t-il affirmé,
réaffirmant qu’il n’y avait eu aucune discussion à ce sujet avec
Eto’o. Il a critiqué le manque de franchise des personnes
impliquées dans cette affaire, signalant que certaines d’entre
elles semblaient vouloir le présenter sous un jour défavorable,
dans le but de nuire à la réputation de Samuel Eto’o, le président
de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
Renard a ainsi marqué une distinction claire entre lui et le
gouvernement camerounais, exprimant son mécontentement face à cette
manipulation de l’information, qui, selon lui, pourrait discréditer
le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi. Cette situation met
en lumière les luttes de pouvoir au sein de la fédération
camerounaise et soulève des questions sur la transparence du
processus de sélection du nouvel entraîneur.