Le sélectionneur national, Djamel Belmadi, a relevé samedi l’importance de s’imposer d’entrée dimanche face au Kenya au stade 30-Juin du Caire (21h00 algériennes), tout en se disant «prudent» face à un adversaire «à prendre très au sérieux» dans cette Coupe d’Afrique des nations CAN-2019.
«Nous n’allons pas
prendre à la légère cet adversaire, loin de là. Il n’y a plus de
petites équipes en Afrique, le Zimbabwe l’a bien confirmé hier
(vendredi) soir face à l’Egypte en match d’ouverture (défaite 1-0,
ndlr), elle aurait même pu prétendre au nul. Nous sommes plus
qu’avertis. Le Kenya est capable de nous faire très
mal», a mis en garde Belmadi en conférence de
presse tenue au Caire. Logée dans le groupe C, l’Algérie défiera
également le Sénégal et la Tanzanie, qui vont se rencontrer
dimanche en match inaugural du groupe à 18h00 algériennes.
«Pour être favori, il
fallait gagner le trophée en dehors de nos bases. En 2017, nous
avons été éliminés dès le premier tour, je pense que nous n’avons
pas les éléments nécessaires pour être favoris. Nous avons préparé
ce rendez-vous avec beaucoup de concentration et d’envie. En
avançant que nous ne sommes pas favoris, je ne suis pas en train de
jouer un jeu», a-t-il ajouté. Le coach
national a jugé «important» le fait d’avoir au sein du groupe des
joueurs auréolés de titres avec leurs clubs respectifs.
«Les joueurs qui sont sur
une dynamique positive, ceux qui ont remporté des titres avec leurs
clubs respectifs, peuvent apporter un esprit positif, un esprit de
vainqueur au groupe». Interrogé sur
l’absence du latéral gauche de Naples (Italie) Faouzi Ghoulam, non
convoqué à sa demande pour cette CAN, Belmadi a tenu à rassurer :
«L’absence de Ghoulam ne
devrait pas provoquer un impact sur l’équipe. Il y a Mohamed Farès
et Ramy Bensebaïni qui vont s’occuper du rôle de latéral
gauche».