Amokrane Maouche, ancien joueur puis dirigeant sportif, était
président de la FAF (1962-1969) et vice-président de la CAF
(1969-1971). Il est décédé en 1971 dans un accident d’avion alors
qu’il se rendait au Caire pour une mission. Son successeur, Mohamed
Raouraoua, est aujourd’hui le deuxième et dernier représentant
algérien à avoir intégré le Comex. Il a même été élu en 2011 au
Conseil de la FIFA, devenant ainsi le premier Algérien à y siéger.
Toutefois, sa carrière au sein des instances internationales s’est
arrêtée avec la chute d’Issa Hayatou en 2017, remplacé par Ahmad
Ahmad.
Depuis, plusieurs tentatives pour réintégrer les instances
dirigeantes de la CAF ont échoué. Bachir Ould Zemirli (2019), Amar
Bahloul (2021) et Djahid Zefizef (2023) ont tous essuyé des
défaites dans leur quête de représenter l’Algérie au sein de
l’exécutif de la CAF, souvent face à des candidats libyens tels
qu’Abdel Hakim Shelmani. À deux reprises, le candidat désigné
n’était pas le président de la FAF en poste, un choix perçu comme
un manque de respect par les membres du Comex de la CAF.
Une nouvelle élection pour le poste de président et pour le
Comité exécutif de la CAF est prévue pour le 12 mars 2025. La FAF
envisage cette fois de soumettre la candidature de son président
actuel, Walid Sadi, avant la date limite du 12 novembre. Ce sera
l’occasion pour l’Algérie de retrouver, peut-être, un siège au sein
du Comex, une position importante dans le football africain.
Ce parcours difficile rappelle également la tentative
infructueuse de Kheireddine Zetchi, ancien président de la FAF, de
se présenter aux élections du Conseil de la FIFA en 2021, une
candidature finalement retirée malgré une intervention réussie
auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS). Le printemps prochain
dira si cette nouvelle tentative algérienne pourra renverser la
tendance et ouvrir à nouveau la porte des grandes instances
africaines au football algérien.